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p
A la fin des mots, dans les mots français ou entièrement
francisés, le p, qui d'ailleurs y est assez
rare, est ordinairement muet : dra(p), et aussi spararfra(p)
[1], cam(p) et cham(p), galo(p), siro(p) et tro(p),
cou(p) et beaucoup), lou(p) et cantaloup) [2].
Il n'y a d'exceptions que dans cap et cep [3]; naturellement
aussi les interjections hop, Aip, houp.
Le p se prononce naturellement dans les mots
d'origine étrangère, handicap, jalap, hanap, salep,
julep, midship, bishop, stop, croup et group (4).
Le p est encore muet dans tem(ps) etprwtew(ps),
dans exem(pt), dans rom(ps) ou rora(pt) et leurs composés,
dans prom(pt) et dans cor(ps).
Dans le corps des mots, devant une consonne, le p
se prononce aujourd'hui. Il était muet autrefois dans
les mots les plus usités, surtout devant un t (5).Il est
encore muet devant t dans un grand nombre de mots:
1. Malgré le Dictionnaire général,
2. De même Fecam(p), Decam(ps), Guingam(p), Loncham(p),
Descham(ps), Cham(v)eenetz, Cham(p)fleuri, et aussi Cham(p)meslé
et autres pareils, et encore Dupanlou(p) et Tro(p)long.
Mais le p se prononce dans Champlain.
3. Et Gap. Mais il n'y a pas si longtemps qu'on disait encore
un ce(p) de vigne, à cause de la consonne qui suit.
4. Avec Alep ou Tromp, a fortiori Rapp ou Krupp, sans
compter Le Cap, bien entendu.
5. Il a été muet môme dans Égy(p)te ou sce(p)tre, et on a
prononcé quelque temps concept), ra(pt) et abru(pl) : cf. succîn(ct),
exa(ct), respe(cl), etc. Il était muet aussi dans nie(p)ce
et no(p)ce, dans e(s)cri(p)ture et aussi dans a(p)vril et ne(p)veu,
où il n'avait que faire, ce qui ne Ta pas empêché de se maintenir
dans Lene(p)veu. Le p initial a aussi été longtemps muet
dans (p)saume et (p)sautier (cf. tisane et Phalsbourg. où il est