E. Perret : récits algériens 1830-1848 - Accueil

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— 334 — moi dessous. Ses deux pattes de devant pendaient d'un côté ; celles de derrière touchaient terre de l'autre. Il sortait de sa gueule des grondements effroyables, de l'écume et une odeur infecte. Il était haletant, j'entendais souffler sa poitrine comme si elle eût contenu la tempête. » Comment cela finira-t-il ? Voilà, messeigneurs, ce que je pensais. Il n'y avait pas à compter sur le secours des hommes, ils avaient été terrifiés par ce qu'ds avaient vu faire au lion. J'invoquai le Prophète (sur lui soit le salut ! } et le grand saint de Dieu Sidi-Abd-el-Kader-el-Djilalli (1). Ils eurent pitié de moi... Une inspiration me vint... J'avais entendu dire que le lion comprenait la parole de l'homme et se laissait quelquefois attendrir. Je m'adressai à lui de cette façon : O sultan des animaux ! tu es le plus fort, sois généreux envers ton ennemi vaincu. Si tu me laisses la vie, je prends Dieu à témoin que jamais plus je ne m'attaquerai à toi, ni à ceux de ta race. » Le lion, comme s'il m'eût compris et accepté le pacte, rugit encore une fois, puis quitta sa position de dessus l'arbre et se retira lentement vers la forêt, en jetant de temps à autre un regard de mon côté. » J'étais bien joyeux, comme vous pensez, de voir le lion s'éloigner, mais je n'osais sortir de dessous mon arbre pendant qu'U était en vue. » Ce n'est que lorqu'il fut rentré dans le bois et que je l'entendis dire par mes compagnons, que je me relevai et me mis à courir vers eux comme si j'avais eu des ailes. » Je fus accueilli par tous avec des cris d'étonnement et de joie. » Mais je n'avais pas été seul aux prises avec le lion. Je proposai d'aller relever les trois hommes qu'il avait d'abord abattus. Quel spectacle, ô envoyé de Dieu! Ben-Meftab. était mort sa tête était en fromage. — Ben-Smaïl vivait encore, mais il avait la poitrine ouverte et devait mourir (1) Legrandsaintde l'islam,invoquépartousles musulmansdan3la détresss.
— 335 — dans la journée ; enfin mon oncle n'avait que des contusions, mais il avait été foulé par la poitrine du lion et se trouvait évanoui. » Nous dûmes les rapporter tous les trois à nos tentes, où les lamentations de deuil durèrent huit jours. » Voilà, mes enfants, ce qui est arrivé de moi avec le lion. » J'ai eu bien de la peine d'avoir été cause de la mort de deux hommes ; aussi, depuis ce jour, j'ai tenu parole, et jamais, quoi qu'il m'ait mangé bien des boeufs et des brebis, je n'ai songé à me battre de nouveau avec lui. C'était convenu, on ne doit avoir qu'une seule parole. »
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LES FRANÇAIS EN AFRIQUE RÉCITS AL
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— II . — .. prestigieux de Gode
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— IV Mais, diront quelques optimi
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— VI — de maître en interdisan
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VIII miné dans ce dernier pays sa
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RÉCITS ALGÉRIENS CHAPITRE PREMIER
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auquel la monarchie des Bourbons av
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La presse dénaturait aussi de la f
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de la Magicienne ; il sauta et son
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AMIRAL DUPERRÉ i
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mêmes sur l'étymologie du mot Ser
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— 78 — les Turcs vinrent s'y é
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— 90 — maître est respectée,
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— 96 — dû se faire complices d
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— 99 — Le 23, la petite colonne
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— 110 — Nos plus illustres gén
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— 118 — tambours et clairons de
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— 120 — cinq ans d'efforts, sem
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— 122 — plusieurs fois, sous le
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— 147 — rer le respect des homm
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— 159 — prévenance mit fin à
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— 165 — Le vieux lion se révei
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CHAPITRE III SOMMAIRE: Iffel produi
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— 169 — 31,000 hommes et de 4,0
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— 171 — fortifiée par les pré
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— 173 — par le général Rulhi
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— 175 — Mais le moral des assi
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— -Ï77 — transport des gargous
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— 179 — une compagnie de voltig
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— 181 — les assiégés revienne
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— 183 — perpétue dans l'armée
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— 185 - Ce luttes. homet dernier
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— 187 — guère à ces traités
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— 189 — arabe et la maintenir e
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— 191 — probation nitive. du ro
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GÉNÉRAL DE LAMORICIÈRE
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— 194 — tout ce qu'il désire.
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— 196 — espagnoles, montées su
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— 198 — tenant à Abd-el-Kader.
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— 202 — réguliers de son khali
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— 222 — mal aux bains d'Hammam-
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— 228 — et vous les verrez marc
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— 230 — Dès le 2 février au s
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-- 283 - la Mitidja. Le chef des so
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— 393 — point. Trois fois il re
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— 397 — pas, comme tant d'autre
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— 399 — puissance. Frappés de
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— 411 — pieux rendez-vous qui l
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— 413 — redise surtout à ces m
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— 415 — lendemain, vers dix heu
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— 437 — marchaient à la suite
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— 455 — la subdivision de Tlemc
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— 473 — .réels et méritoires
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— 47a — ger les dangers etles f
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— 483 — — Bataillede l'Isly.
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