E. Perret : récits algériens 1830-1848 - Accueil

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— 472 — reux, le système du maréchal Bugeaud. Il se rallia implicitement à celui de Lamoricière, en demandant pour la société européenne établie en Algérie la liberté civile et religieuse, une meilleure administration, une complète sécurité. Comme on le voit, les gouverneurs militaires de la colonie, ainsi que les généraux commandant les provinces, une fois l'oeuvre de guerre accomplie, avaient peu le temps de se reposer (1). On a peine à se figurer l'niportance qu'avait alors une situation d'officier général placé à la tête d'une province. Celui-ci était, à vrai dire, une seconde Providence. Maître absolu en pays arabe, il régnait sur les indigènes sans que ses ordres fussent discutés. Son influence sur les Européens n'était pas moins grande ; dans n'importe quel conflit d'attributions, dans n'importe quel cas, sa décision avait force de loi. Sa recommandation auprès des commissaires civils et des préfets équivalait à un ordre, car sur lui reposaient la paix et la sécurité qui doivent accompagner forcément toute oeuvre de colonisation, en rassurant des gens venus pour tenter le sort sur une terre nouvelle. . A la fois homme de guerre et homme d'étude, le général ne quittait le fauteuil de son cabinet que pour monter à cheval, tant pour s'entretenir avec les officiers des bureaux arabes et recevoir les plaintes des chefs indigènes, que pour visiter ou encourager les colons dans leurs travaux. Voici près de soixante années que nous possédons l'Algérie. Sans doute, à considérer les progrès réalisés depuis chez nous, on aurait été en droit d'espérer mieux de notre pays, qui ne manque pas d'une façon absolue d'aptitudes colonisatrices. Pourtant on ne peut nier que l'autorité militaire, pendant la période conquérante, ait fait de (1)Aujourd'hui,les générauxplacésà la tête du 19°corps d'arméen'ont plusk s'occuperd'administration;soûls,les générauxmisa la tête des provincesrégissent, pourU comptedu gouvernementgénéral,des territoiresde commandement, c'est-àdire tropéloignéspourêtresoumisaurégimecivil
— 473 — .réels et méritoires efforts. Après <strong>1848</strong>. quantité de systèmes ont été appliqués à l'Algérie, et chacun d'eux avait son bon côté ; mais il aurait fallu faire faire un triage convenable et procéder à un éclectisme rationnel. Il ne s'agit pas seulement de développer une vieille idée, si pratique qu'elle soit ; encore faut-il la rajeunir, pour l'adapter aux circonstances Il est difficile d'admettre que les concessions gratuites de terres peuvent être attribuées à des paysans venus de France, non acclimatés, réduits à manger leurs avances quand la fièvre les a cloués sur leurs grabats, plutôt qu'à des hommes libérés du service. La sécurité générale gagnerait à la présence de ces derniers, car au moindre mouvement insurrectionnel, les soldats-colons déposeraient la pioche pour prendre le fusil. Ce système, répétons-le, ne serait point exclusif ; l'essentiel serait d'avoir dans tous les centres de population européenne un noyau de colons aguerris. Ense et aratro. Le maréchal Bugeaud avait em- prunté cette maxime aux Romains, dont les légions, après -roir défait Jugurtha, s'établirent à demeure dans le paysqu jlles avaient conquis, et le couvrirent de monuments dont les admirable'' vestiges résistent aux outrages du temps et témoignent aux races futures de la grandeur du peuple souverain. Vil \vec le duc d'Aumale, la colonie était entrée dans une ère nouvelle. Dès son arrivée, le prince avait fait preuve d'un libéralisme éclairé en demandant que la presse locale fût soumise au droit commun, c'est-à-dire délivrée de la censure ; il avait décidé la création de nombreux
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LES FRANÇAIS EN AFRIQUE RÉCITS AL
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— II . — .. prestigieux de Gode
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— IV Mais, diront quelques optimi
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— VI — de maître en interdisan
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RÉCITS ALGÉRIENS CHAPITRE PREMIER
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mêmes sur l'étymologie du mot Ser
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— 88 — poursuite de ces trois h
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— 99 — Le 23, la petite colonne
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— 114 — Ces expatriés paraissa
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— 116 — à point, et songeait d
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— 118 — tambours et clairons de
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— 120 — cinq ans d'efforts, sem
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— 122 — plusieurs fois, sous le
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— 124 - remis aux représentants
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— 126 — trois régiments tirés
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CHAPITRE III SOMMAIRE: Iffel produi
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— 169 — 31,000 hommes et de 4,0
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— 171 — fortifiée par les pré
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— 179 — une compagnie de voltig
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— 181 — les assiégés revienne
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— 183 — perpétue dans l'armée
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— 185 - Ce luttes. homet dernier
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— 187 — guère à ces traités
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— 191 — probation nitive. du ro
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GÉNÉRAL DE LAMORICIÈRE
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— 194 — tout ce qu'il désire.
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— 202 — réguliers de son khali
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— 204 — six jours et six nuits
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-- 283 - la Mitidja. Le chef des so
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MARÉCHAL BUGEAUD 11
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— 387 — - mais n'acceptant ni g
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