11.05.2013 Views

E. Perret : récits algériens 1830-1848 - Accueil

E. Perret : récits algériens 1830-1848 - Accueil

E. Perret : récits algériens 1830-1848 - Accueil

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

— 79 —<br />

La tribu, pour lui, c'est la collectivité ; pour lui la propriété<br />

ne peut donc être que collective et aujourd'hui nous<br />

avons toutes les peines du monde à constituer la propriété<br />

individuelle. Le Coran a façonné de telle sorte les cerveaux<br />

des Arabes, flattant tous les vices y compris celui de la rapine,<br />

ne s'opposant pas à l'enlèvement du bien d'autrui, exaltant<br />

en quelque sorte le voleur, que l'idée de propriété ne saurait<br />

s'introduire dans les tribus que lentement, avec des<br />

tempéraments infinis. Le voleur n'est pas méprisé chez les<br />

Arabes ; il passe pour un homme de résolution et d'énergie,<br />

et quand, après un stage de quelques années dans une<br />

maison centrale, il reparaît au milieu des siens, tout père<br />

est très honoré de lui donner sa fille.<br />

Pas plus que pour la propriété, le tableau que nous<br />

allons tracer de la famille arabe n'est flatteur. Afin que<br />

dans une société la famille soit constituée, il faut que la<br />

femme soit respectée et ait sa place marquée au foyer<br />

domestique. Or, quelle place peut avoir au foyer, dans la<br />

famille arabe, un pauvre être qui n'est considéré que<br />

comme un instrument de plaisir par le Coran et par la religion<br />

musulmane?<br />

Mahomet n'avait aucun sentiment de la dignité de la mère<br />

de famille, telle que nos chrétiens la comprennent.<br />

Tout est contradiction et incohérence sous ce rapport<br />

dans le Coran. Ordinairement le Prophète traite la femme<br />

comme un être absolument inférieur. Quelque part, il dit :<br />

« — Les fidèles des deux sexes qui font Taumône reçoivent<br />

le prix de la vertu. »<br />

On tourne la page, et on lit que « les femmes formeront<br />

en enfer la majorité des damnés ».<br />

On a beaucoup parlé du paradis de Mahomet. Écoutons<br />

ses promesses.<br />

« — Dans le paradis, Djehenna (littéralement jardin), les<br />

fidèles trouveront des ruisseaux dont l'eau ne se gâte jamais<br />

; des fleuves de lait qui ne devient jamais aigre ;<br />

des ruisseaux de vin exquis ; des ruisseaux de miel pur. »

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!