ariosita et artificiosita dans les madrigaux de giovanni de macque

l’importance des salons de la noblesse pour la diffusion et l’impression de la musique profane
à la fin de la Renaissance :
All’Illustrissimo
Signor Mio et Patrone
osservandissimo
Il Signor Don Cesare
d’Avalos, d’Aragona, Gran
Cancelliero
Napoli
del Regno di
Io vidi con tanta
benignità graditi, et favoriti da
Vostra Signoria Illustrissima li
miei Madrigali a cinque voci
radunati hora in questo
secondo Libro, che animato
dalla speranza di dover essere
non men benignamente da lei
ricevuti in Stampa, ho
deliberato di darli in luce come
fo, sotto la protettione del nome
suo, la grandezza del quale,
supplico Vostra Signoria
Illustrissima a stendere sopra
questo mio debol parto, acciò
quel che per hora forsi pare
indegno di comparire inanzi a
lei, diventi con l’occasione di
così buona fortuna, degno di
non essere sprezzato, per la
debolezza mia; et con ogni
riverenza le bascio le mani.
Di Napoli alli 20 di
Maggio 1587
Di Vostra Signoria
À mon Illustrissime
Seigneur et Maître très respecté
le Seigneur Don
Cesare D’Avalos, D’Aragona,
Grand Chancelier du Règne de
Naples
Je vis avec tant de
bonté être appréciés et favorisés
par Votre Seigneurie
Illustrissime mes madrigaux à
cinq voix regroupés
aujourd’hui dans ce second
livre, qu’animé par l’espérance
qu’ils puissent avec non moins
de bienveillance être reçus par
vous une fois imprimés, j’ai
délibéré de leur donner le jour
comme je le fais, sous la
protection de votre nom, dont je
prie Votre Seigneurie
Illustrissime de répandre la
grandeur sur ce faible produit
enfanté par moi, afin que ce
qui pour le moment paraît
peut-être indigne de
comparaître devant vous,
devienne par cette bonne
fortune, digne de ne pas être
méprisé pour ses faiblesses ; et
tout plein de révérence, je vous
baise les mains.
1587
De Naples le 20 mai
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