ariosita et artificiosita dans les madrigaux de giovanni de macque

strinse il core
per morte,
dolce ardore
oscura sorte.
minore,
apporte,
strale,
assale.
non si sciorrà per tempo né
né mai spenger vedrassi il
ch’orna e rischiara la mia
Alor la piaga mia sarà
ch’il dì le stelle e ’Sol la notte
tanto son dolci e nodo e foco e
onde mi lega amor, arde et
mort
ardeur
Soleil
ne se déliera ni avec le temps, ni avec la
et l’on ne verra jamais s’éteindre la douce
qui orne et éclaire mon sort obscur.
Alors ma blessure sera moins grande
car le jour apporte les étoiles, et la nuit, le
tant sont doux le nœud, le feu et les flèches
avec lesquels amour me lie, m’enflamme et
m’assaille.
D’autres textes, sans forcément déployer un arsenal rhétorique extrêmement élaboré, penchent
très clairement vers une gravité de ton quasiment absente du Secondo libro de madrigali a
cinque voci. Nel morir si diparte/l’anima del suo velo ou Crudel se m’uccidete, par exemple,
pourront servir de départ à la recherche d’une palette musicale plus expressive.
Ce type de textes côtoie cependant des poésies beaucoup plus légères, qui parfois ne
détonneraient pas dans un recueil de canzonetta. Le schéma métrique de O fammi, Amor,
gioire, composé entièrement de septénaires en rimes plates (mètre et rime de la grâce et de la
piacevolezza selon Bembo 339 ) pourrait parfaitement convenir à une strophe de pièce légère :
O fammi Amor
gioire,
o tu mi fa’
339 Voir supra, note 337.
a
a
Ô fais-moi jouir, Amour,
ô tu me fais mourir,
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