ariosita et artificiosita dans les madrigaux de giovanni de macque

lagrimare. Ma rivoltosi à Giovanni,
andiamo, gli disse à fare oratione à
Santa Maria del Principio ; e
nell’entrar della Chiesa,
soggiunse : haveremo buona
udienza, sentendosi forse inspirato
nell’interno di dover ottenere la
gratia. Fecero giuntamente
oratione alla Vergine, e poi
rivoltosi all’afflitto Padre, gli
disse : Non dubitare, che la figlia
non morirà. Indi ritornò con
Giovanni à casa, e in veder la
bambina poco men che morta,
disse con gran fede : non morirà.
E’ così appunto seguì ; poiche in
voltar le spalle Giovenale per
tornarsene all’Oratorio, rivenuta
al quanto la figliula cominciò à
succhiare il latte, e migliorò di
modo, che fra poche hore fanò
affatto, senza che le fosse applicato
altro rimedio ; Il che più volte
l’istessa figliuola fatta poi grande
udì raccontare da’ suoi parenti,
che spesso le dicevano : tu sei viva
per il Padre Giovenale 573 .
Principio ». Et, en entrant dans
l’église, il ajouta : « Nous serons
écoutés. », ressentant peut-être dans
son for intérieur qu’il allait obtenir sa
grâce. Ils firent ensemble une prière à
la vierge, et puis, se retournant vers le
père affligé, il lui dit : « Ne doute pas,
car ta fille ne mourra pas ». Il
retourna ensuite avec Giovanni chez
lui et voyant l’enfant presque morte, il
dit avec une grande foi : « Elle ne
mourra pas ! ». Et c’est précisément ce
qui se produisit, car, à peine Giovenale
avait tourné le dos pour s’en retourner
à l’Oratorio, l’enfant étant un peu
revenue à elle, elle commença à téter le
lait, et son état s’améliora tant qu’en
quelques heures, elle ne souffrait plus
du tout, sans qu’aucun autre remède
n’ait été appliqué. Plusieurs fois, la
même enfant, devenue grande,
entendit raconter tout ceci par ses
parents, qui souvent lui disaient : « Tu
es vivante grâce au père Ancina. ».
Lombardo était apparemment bien informé des détails de la vie de Macque (qu’il
connaissait sans doute personnellement), puisqu’il cite le nom exact de sa femme, Isabella
Tonto, ainsi que celui du nouveau-né, Anna Antonia. Dans le récit suivant, l’auteur précise
même le nom du médecin que consultait le compositeur :
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