ariosita et artificiosita dans les madrigaux de giovanni de macque

Stianti, 1933, vol. 2, p. 171.
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ciò conoscere, che nonostante
l’assenza sua, continua tuttavia
in me l’osservanza ch’io le
porto, et Le baccio le mani. Di
Roma alli 10 di Maggio 1581.
Di
Illustrissima
Vostra Signoria
Affettionatissimo
Servitore
Giovanni de Macque
pourrez ainsi savoir que malgré
votre absence, je continue tout
de même à vous porter le plus
grand respect. Je vous baise les
mains. De Rome, le 10 mai 1581.
De votre Illustrissime
Seigneurie
Le serviteur affectionné
Giovanni de Macque
Il est possible que Ventura Maffetti ait commandité le recueil de Madrigaletti et napolitane à
Macque afin afin d’asseoir sa position sociale auprès de la noblesse romaine par cet acte de
mécénat musical.
Camillo Caetani
En dédicaçant son deuxième livre de Madrigaletti et napolitane à Camillo Caetani (1552-
1602), Macque plaça cette fois-ci son recueil non seulement sous la protection d’une des plus
grandes lignées de la noblesse romaine mais aussi sous celle d’une importante famille de
mécènes.
La maison Caetani, dont les origines remontent au XII e siècle, avait déjà donné à la Papauté
deux papes 108 et pas moins de dix-sept cardinaux.
Comme beaucoup de membres de la noblesse romaine de la fin du XVI e siècle, la famille
Caetani avait une tradition de mécénat artistique et musical bien enracinée. Selon le biographe
de la famille 109 , l’oncle de Camillo, le cardinal Nicolò Caetani (1526-1585), était un grand
amateur d’art. Giovanni Battista Conforti lui dédicaça son Primo libro de ricercari a quattro
voci (Roma, Dorico, 1558), dont la page de titre présente les armes de la famille Caetani. Il
108 Gelasio II et Bonifacio VIII, respectivement papes de 1118 à 1119 et 1294 à 1303.
109 CAETANI Gelasio, Domus Caietana. Storia documentata della famiglia Caetani, Sancasciano, Val di Pesa,