ariosita et artificiosita dans les madrigaux de giovanni de macque

sleghi,
anzi, desio che sempre
si strugga il cor in sì soavi tempre.
dénouer,
au contraire, je désire que toujours
mon cœur se détruise dans un étau si suave.
Le dernier poème ne contient aucune pluralité. L’intonation de Macque respecte alors
parfaitement l’équivalence vers=unité musicale 507 .
Crudel, se m’uccidete,
pur voi stessa offendete,
ch’in mezzo del mio core
vi scolpì viva Amore,
tal che voi non potrete
ferirmi con begli occhi,
che parte de la piaga a voi
non tocchi.
piace,
foco,
Ma se tanto crudel esser vi
adoperate almen solo la face,
che contento sarò morir di
perch’ancor voi restiate
Cruelle, si nous me tuez
vous vous blessez vous-même,
car au milieu de mon cœur
Amour vous a gravée toute vive
de telle sorte que vous ne puissiez
me blesser de vos beaux yeux
sans qu’une partie de la plaie ne vous touche
vous-même.
Mais s’il vous plaît d’être si cruelle
ne faites alors usage que de votre visage
car je serai content de mourir par le feu
afin que vous restiez embrasée encore un peu.
507 Pour un autre exemple de texte entièrement monomembre, voir Quando Madonna il gardo (II.5, n. 9).
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