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Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 1) - Transparency

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période de fortes charges ont été intégrés <strong>da</strong>ns le dimensionnement de <strong>la</strong> nouvelle conduite de<br />

rejet prévue <strong>da</strong>ns le cadre de <strong>la</strong> 3 ème tranche (1000 l/s) dont les travaux sont en <strong>cour</strong>s.<br />

• Le tuyau d’amenée du charbon actif est posé jusqu’au pied de l’ouvrage d’arrivée avec un mou<br />

flexible à son extrémité. L’injection en cas de besoin du charbon actif, réactif rarement utilisé,<br />

sera opéré via ce flexible. Un flexible apparent, non utilisé fréquemment, risque d’être endommagé<br />

par l’ensoleillement.<br />

• Vu <strong>la</strong> faible quantité de mousse observée lors <strong>des</strong> essais <strong>des</strong> décanteurs, <strong>la</strong> solution manuelle<br />

arrêtée et mise en œuvre a été jugée suffisante.<br />

• <strong>la</strong> recircu<strong>la</strong>tion interne <strong>des</strong> boues en tête <strong>des</strong> décanteurs est un process connu qui permet<br />

l’amélioration de <strong>la</strong> flocu<strong>la</strong>tion en cas de difficulté de traitement <strong>des</strong> eaux présentant de très faibles<br />

charges de MES. L’optimisation du dit process a été amorcée pen<strong>da</strong>nt les essais et continue de<br />

l’être tout le long de l’exploitation <strong>des</strong> ouvrages de décantation.<br />

3.3 Projet de renforcement de l’AEP d’Agadir<br />

Choix de <strong>la</strong> solution d’eau brute : l’étude de factibilité pour l’AEP du Grand Agadir effectuée en<br />

1991 avait tenu compte, entre autres, de <strong>la</strong> réalisation de deux barrages projetés au nord d’Agadir, en<br />

l’occurrence le barrage Mou<strong>la</strong>y Abdel<strong>la</strong>h et le barrage Tamri.<br />

Lors <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> détaillées établies en 1999, <strong>la</strong> réalisation du barrage Mou<strong>la</strong>y Abdel<strong>la</strong>h a été concrétisée<br />

alors que le projet du barrage Tamri a été reporté par <strong>la</strong> DGH en tenant compte <strong>des</strong> besoins en eau<br />

potable de <strong>la</strong> région. La DGH n’envisageait pas d’abandonner le projet de réalisation du barrage<br />

de Tamri. D’ailleurs le PDAIRE présenté en 2001 à Agadir a retenu ces deux barrages pour l’AEP<br />

de <strong>la</strong> région avant de passer au <strong>des</strong>salement d’eau de mer. Partant de ce fait et <strong>da</strong>ns une optique<br />

d’optimisation <strong>des</strong> investissements, le projet a été conçu en phases.<br />

Le choix a été porté sur <strong>la</strong> solution 3 pour <strong>la</strong> raison principale liée à <strong>la</strong> réalisation future du barrage<br />

de tamri qui était une donnée pesante au moment de <strong>la</strong> réalisation <strong>des</strong> étu<strong>des</strong>. en effet, <strong>la</strong> solution<br />

retenue a évité d’investir sur <strong>des</strong> ouvrages qui al<strong>la</strong>ient être abandonnés après construction du barrage<br />

de Tamri puisqu’il était prévu de récupérer, en phase finale, les eaux brutes directement à partir du<br />

dit barrage. L’objectif était donc de réduire au minimum l’impact économique <strong>des</strong> instal<strong>la</strong>tions à<br />

abandonner (15 km de conduites pour <strong>la</strong> solution 1 contre 3 km pour <strong>la</strong> solution 3).<br />

Tel qu’il ressort <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> d’APS, <strong>la</strong> comparaison <strong>des</strong> coûts économiques <strong>des</strong> deux solutions, tenant<br />

compte <strong>des</strong> frais d’exploitation dont les frais d’énergie et du coût d’abandon d’ouvrages suite à <strong>la</strong><br />

construction du barrage Tamri, montre que <strong>la</strong> solution 3 est <strong>la</strong> plus avantageuse. L’évaluation du<br />

bailleur <strong>des</strong> fonds de toutes les composantes du projet en 2002 confirmait en particulier ce choix.<br />

Changement de <strong>la</strong> prise d’eau brute de <strong>la</strong> station de Tamri : compte tenu :<br />

• du report de <strong>la</strong> réalisation du barrage Tamri à cause <strong>des</strong> apports d’eau durant ces dernières<br />

années observées par l’Agence du Bassin,<br />

• du phénomène de prolifération de prélèvements d’eau illicites par les riverains pour les besoins<br />

d’irrigation, ayant augmenté les pertes d’eau par soutirage initialement estimées à 20 l/s et qui<br />

ont atteint aujourd’hui 50 % du volume <strong>des</strong> lâchers du barrage,<br />

• <strong>des</strong> perturbations causées au niveau de <strong>la</strong> prise actuelle par les crues exceptionnelles de l’oued<br />

(cas <strong>des</strong> crues de <strong>2010</strong>),<br />

108 raPPort aNNuel de <strong>la</strong> Cour deS CoMPteS -

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