Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 1) - Transparency

Concernant le laboratoire d’analyse physico-chimique de Meknès, pour l’analyse des
résidus de pesticides, le chromatographe à pérméation de gel (GPC), acquis depuis 2007 pour une
valeur de 356.840,00 DH devant servir à la purification des échantillons riches en corps gras et en
chlorophyle n’a pas été utilisé.
Le chromatographe en phase gazeuse couplé à la masse (GC-MS), d’une valeur de 1.044.782,00 DH,
et le chromatographe en phase liquide à haute performance (HPLC 1200 Séries), d’une valeur de
1.182.219,00 dh, fonctionnent en sous activité. En effet, le nombre moyen d’échantillons analysés
par ces deux chromatographes, durant la campagne 2008 et 2009, sont respectivement de 106 et de
318.
Pour la section chargée de l’analyse des corps gras, il a été constaté qu’à part l’analyse de 31 échantillons
durant la campagne 2008/2009, deux chromatographes en phase gazeuse FID 1 et FID 2, acquis en
2007 pour une valeur de 997.014,00 DH, n’ont pratiquement pas été utilisés.
Pour le matériel de dégustation des huiles d’olive composé de 12 box de dégustation et 12 bains
thermostatés, acquis pour un montant total de 336.000,00 DH, celui-ci n’a pas fonctionné depuis
2007.
5. Gestion des stocks de produits chimiques périmés
au niveau des laboratoires de Casablanca, les stocks de produits chimiques périmés qui remontent
à une vingtaine d’années sont entreposés dans des locaux non sécurisés et exposés à l’infiltration des
eaux pluviales. Ces conditions ne garantissant pas leur conservation, comportent un risque réel pour
le personnel de l’eaCCe.
L’inventaire des produits périmés et non utilisés pour des analyses microbiologiques est estimé à près
de 19.060 grammes et 12 litres de matières actives, d’une valeur de 40.969,00 dh. Le stock des
produits périmés et non utilisés pour des analyses physico-chimiques est estimé à près de 190.500
grammes et 260 litres de matières, d’une valeur de 151.522,00 DH.
Les laboratoires d’analyse physico-chimique d’Agadir et de Meknès disposent aussi de
stocks périmés. Jusqu’à présent, l’EACCE n’a pas encore pris des mesures pour trouver une solution
opportune à ces stocks de produits chimiques périmés détenus depuis plusieurs années.
La Cour des comptes recommande à l’EACCE de :
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Optimiser l’utilisation et le niveau d’activité du matériel technique existant au niveau des laboratoires d’analyse
et de rationaliser les investissements en équipement en tenant compte des besoins réels du secteur d’exportation des
produits agroalimentaires ;
Revoir la programmation des matières actives à rechercher qui sont effectivement utilisées par les producteurs ou
signalées par les stations de conditionnement ;
Réceptionner et analyser les échantillons de laboratoire dans des délais raisonnables en tenant compte du caractère
périssable et sensible à la détérioration et à la perte de qualité des denrées alimentaires et des contraintes qui
s’imposent aux exportateurs pour l’expédition de ces produits ;
Prendre les mesures nécessaires pour trouver une solution opportune concernant la sécurisation et la gestion des
stocks de produits chimiques périmés détenus au niveau des laboratoires.
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