Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 1) - Transparency

production se sont accrus énormément. L’expansion urbaine vertigineuse n’a pas tenu compte de la
création des dites espaces, malgré les différentes réclamations de la chambre aux autorités compétentes.
D’où l’initiative de la chambre de réaliser son propre projet. Les tractations ont commencé pour trouver
un lot de terrain de 1997 à 2003. Enfin, un lot de 6 ha appartenant au domaine dans la zone touristique
de la palmeraie nord a été choisi moyennant une location annuelle de 20000 Dh. Les appétits de
la commune rurale de wahat et des investisseurs privés n’ont pas facilité la tâche à la chambre. Les
tracasserie administratives partant de la commission adhoc, passant par l‘accord favorable de l’agence
urbaine en arrivant à l’autorisation de la commune ont pris plus de trois ans. Six ans sont écoulés entre
l’établissement du projet et sa première estimation et le lancement du projet. de même, les clauses
du contrat établies par la direction du domaine ont étaient contraignantes. Cette dernière exige le
commencement des travaux six mois après la signature du contrat de location et l’achèvement des
travaux au plus tard dans deux ans.
le principal souci était de s’assurer de l’occupation du terrain. Par conséquent, il fallait entamer les
travaux de construction même avec des fonds insuffisants, malgré que entre temps, le coût du projet
soit revu à la hausse.
Les fonds du premier marché sont consacrés aux travaux de fondation d’une partie du projet sur un
terrain très accidenté. Le second pour construire un mur de clôture pour délimiter le terrain.
Le troisième a été consacré à la construction des gros œuvres des boutiques et une partie des ateliers.
Le conseil régional Marrakech Tensift AlHaouz a contribué à la construction d’une partie des ateliers
et le bloc administratif. Les services de la Wilaya, en tant que maître d’ouvrage ont assuré le suivi
technique de cette partie des travaux. C’est dans cette tranche que les bétons et aciers en terrasses sont
exposés aux intempéries pour la simple raison qu’un de nos riverains, ancien ministre de l’artisanat,
s’est opposé à la pose de la dalle de la mezzanine sous prétexte que sa villa sera exposé au regard
des occupants des ateliers. Toutes nos explications que les murs extérieurs seraient aveugles et les
mezzanines ne disposeront pas d’escaliers pour monter à la terrasse ne l’ont pas convaincus. et comme
c’est les services de la Wilaya qui assuraient le suivi technique ont préféré ne pas achever les travaux de
ce bloc et ont laissé le béton et l’acier exposé aux intempéries.
Nous sommes très conscients des problèmes techniques causés par l’arrêt prolongé des travaux.
Pour cela, et avant la reprise des dites travaux, nous avons exigé l’élaboration d’un rapport par un
laboratoire. Nous avons localisé à l’aide de bureau d’étude les différentes ségrégations et anomalies.
L’entreprise a achevé leur traitement. Les dalles fléchies ont été détruites.
La réalisation d’un tel projet nécessite des moyens financiers colossaux et dont la chambre s’est avérée
incapable de réaliser dans un délai raisonnable avec ses propres moyens. Ce manque de moyens est à
la source des différents problèmes évoqués par le rapport. le ministère de tutelle est les institutions
régionales (Conseil régional …) doivent contribuer à l’achèvement de ce projet. Le nouveau plan
régional de l’artisanat a prévu une contribution du Conseil Régional (3 millions DHS) et le Conseil
Préfectoral (2 MDH). Nous sommes entrain d’étudier avec le ministère de tutelle sa propre contribution
pour pouvoir fournir l’enveloppe nécessaire à l’achèvement des travaux dans les meilleurs délais.
(…)
raPPort aNNuel de la Cour deS CoMPteS -
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