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Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 1) - Transparency

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• <strong>la</strong> mise à <strong>la</strong> réforme n’est pas décidée par une commission apte à étudier l’opportunité d’une<br />

telle action ;<br />

• absence de P.V de mise à <strong>la</strong> réforme appuyé par une <strong>des</strong>cription détaillée de l’état du matériel au<br />

moment de <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration de sa réforme ;<br />

• La conservation du matériel ne se fait pas <strong>da</strong>ns un lieu surveillé avec l’interdiction de détacher<br />

les pièces le composant ;<br />

• <strong>la</strong> vente du matériel réformé ne se fait pas <strong>da</strong>ns<br />

détérioration.<br />

un dé<strong>la</strong>i raisonnable pour éviter sa<br />

La Cour <strong>des</strong> <strong>comptes</strong> recommande à <strong>la</strong> CNSS de veiller à l’amélioration de <strong>la</strong> gestion de ses équipements.<br />

B. Activités <strong>des</strong> UM<br />

1. Les Activités de soins<br />

Consciente <strong>des</strong> déficiences qui caractérisent <strong>la</strong> gestion de ses unités médicales, <strong>la</strong> CNSS a commandité<br />

une étude (marché 35/2007 d’un montant de 782.400,00DH) pour diagnostiquer l’état <strong>des</strong> lieux et<br />

é<strong>la</strong>borer et mettre en œuvre une démarche qualité au sein <strong>des</strong> polycliniques. Toutefois, cette démarche<br />

qualité n’a pas été introduite et les insuffisances constatées par l’étude persistent toujours comme<br />

illustré par les observations suivantes :<br />

• Evolution <strong>des</strong> principaux indicateurs d’activité et de performance <strong>des</strong> UM<br />

Ces indicateurs reflètent que <strong>la</strong> ten<strong>da</strong>nce générale <strong>des</strong> activités est <strong>la</strong> stagnation alors qu’elles sont<br />

censées s’accroitre constamment. En effet, les admissions ont chuté de 130.524 en 2006 à 120.149<br />

en <strong>2010</strong> au niveau de <strong>la</strong> Polyclinique Derb Ghallef et de 99.490 en 2005 à 50.654 en <strong>2010</strong> au niveau<br />

de <strong>la</strong> POLYCLINIQUE INARA, soit <strong>des</strong> taux de régression respectifs de 7% et de 49%. Le nombre<br />

<strong>des</strong> patients hospitalisés est pratiquement stagnant <strong>da</strong>ns les trois UM. Une moyenne de 2300, 5000 et<br />

6000 patients sont hospitalisés chaque année et durant les huit dernières années respectivement par<br />

<strong>la</strong> Polyclinique de Settat, <strong>la</strong> Polyclinique Inara et <strong>la</strong> Polyclinique Derb Ghallef. Pour les consultations,<br />

leur nombre au niveau de <strong>la</strong> Polyclinique Derb Ghallef a baissé de 88.897 en 2004 à 75.093 en <strong>2010</strong><br />

et de 44.420 en 2005 à 29.998 en <strong>2010</strong> pour <strong>la</strong> Polyclinique Inara, soit <strong>des</strong> baisses respectives de 15%<br />

et 32%.<br />

• Opérations chirurgicales, activités <strong>des</strong> <strong>la</strong>boratoires et actes de <strong>la</strong> radiologie<br />

La méthode adoptée par les UM pour dresser le bi<strong>la</strong>n de leurs activités se base sur l’addition <strong>des</strong><br />

coefficients de tarification. Cette méthode occulte re<strong>la</strong>tivement les véritables performances en <strong>la</strong><br />

matière et reflète <strong>la</strong> prédominance de <strong>la</strong> vision financière <strong>da</strong>ns <strong>la</strong> manière d’agir <strong>des</strong> UM. Ceci dit, <strong>la</strong><br />

stagnation de leurs activités est tout de même apparente.<br />

• Taux d’occupation moyen (TOM)<br />

Il est en moyenne de 43%, au niveau de <strong>la</strong> Polyclinique Derb Ghallef, 54% au niveau de <strong>la</strong> PI et 35% à <strong>la</strong><br />

PS. Ce taux est quasi stagnant à <strong>la</strong> PDG et il était plus important à <strong>la</strong> Polyclinique Inara notamment en<br />

2005 (67%) et faible à <strong>la</strong> Polyclinique de Settat. Globalement, ce taux témoigne de <strong>la</strong> faible attractivité<br />

<strong>des</strong> uM. en conséquence, <strong>la</strong> capacité de recrutement <strong>des</strong> patients par les uM ne permet plus de<br />

rentabiliser leurs bâtiments et leurs p<strong>la</strong>teaux techniques ; alors que les frais fixes générés par l’entretien<br />

<strong>des</strong> bâtiments et <strong>des</strong> systèmes en réseau ne peuvent pas être compressés. Le p<strong>la</strong>teau technique <strong>des</strong><br />

raPPort aNNuel de <strong>la</strong> Cour deS CoMPteS -<br />

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