Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 1) - Transparency

II. Réponse du Président de la chambre d’artisanat de Safi
Le président de la chambre d’artisanat de Safi n’a pas donné de commentaire sur les observations qui lui ont été adressées.
III. Réponse du Président de la chambre d’artisanat de Marrakech
(Texte Réduit)
(…)
Conformément au Dahir portant loi n° 1-63-194 du 28 juin 1963 relatif au statut particulier des chambres
d’artisanat, ces dernières ont une mission consultative. Leur budget très modeste ne leur permet pas de
réaliser leur ambition et satisfaire les attentes des artisans et leurs organisations professionnelles notamment
dans les villes connues par le poids de l’artisanat dans l’économie locale comme le cas de Marrakech.
Les moyens très limités se reflètent sur la qualité des services offerts par les chambres, notamment au niveau
de la gestion administrative. Pour le cas de Marrakech, l’effectif du personnel ne dépasse pas actuellement
19 fonctionnaires. La chambre ne dispose que de cinq cadres dont le Directeur. Le ministère de tutelle et la
fédération des chambres doivent s’atteler à organiser des sessions de formation pour dépasser les lacunes
rencontrées notamment sur le plan comptable. Les inspections successives ont joué un rôle important dans
l’amélioration de l’organisation administrative et comptable.
D’ailleurs, votre inspection vient à point nommé pour mieux remédier aux lacunes enregistrées. Nous vous
en sommes très reconnaissant. Nous ne tenons pas à se justifier, mais beaucoup plus à vous apporter des
éléments de réponses expliquant les circonstances et les conditions du travail.
Nous procéderons donc en répondant aux observations formulées dans votre rapport.
A. Aspects liés à l’accomplissement des missions de la chambre
1. Rôle limité de représentation de la chambre
a ce jour nous ne disposons que d’une seule étude réalisée avec l’université Cadi ayyad. l’absence d’une
banque de données peut être expliquée par plusieurs raisons:
Le poids de secteur dans l’économie de la ville avec plus de la moitié de la population active (seule la ville
de Marrakech compte plus de 120000 artisans). Une réalité difficilement maîtrisable.
b- L’absence de moyens humains (en effectifs et compétences) et financiers pour pouvoir réaliser des
recensements et des enquêtes.
En l’absence d’une législation régissant l’organisation du secteur et devant l’anarchie et l’informel dont
souffre le secteur, il est très difficile de disposer de donner fiables et actualisées en temps adéquat.
La chambre n’est jamais intervenue en tant qu’intermédiaire entre les artisans et les commerçants pour
plusieurs raisons. D’une part les commerçants relèvent de l’autorité des chambres du commerce. D’autre
part la chambre n’a jamais reçu de requête ou de réclamation dans ce sens.
Par contre, la chambre a eu une expérience au niveau de la coopération internationale. Dans le cadre de
la convention de partenariat avec la chambre de la Corse de Sud, une délégation des artisans marrakchis à
visiter Ajaccio en 2002 dans le but d’un échange de savoir faire avec les artisans français pour l’utilisation
des matériaux dans le bâti traditionnel (Tadellakt et Zelliges).
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