Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 1) - Transparency

2. La gestion insuffisante de vulgarisation et de sensibilisation
Pour le moment, la chambre n’a ni les moyens humains ni la qualification et la compétence technique pour
pouvoir jouer ce rôle de vulgarisation des outils de travail modernes chez les artisans.
De même, pour des raisons de restrictions budgétaires, nous avons eu beaucoup de mal à convaincre les
autorités de tutelle (ministère et finances) pour le recrutement de personnel technique qualifié.
3. Les missions non assurées par la chambre
La chambre limite son intervention à l’assistance et l’orientation pour les artisans ayant exprimé leur volonté
pour la création des associations et des coopératives. Le suivi et le contrôle de leur fonctionnement relève
de l’autorité de la délégation régionale de l’artisanat.
B. La gestion des programmes de formation par apprentissage
1. le nombre des apprentis formés
La déperdition est un fléau qui touche tous les systèmes de formation. Le taux de 68% réalisé dans le cadre
de la formation par apprentissage reste très satisfaisant vu les particularités de ce système de formation.
D’une part, il ne faut pas oublié que nous touchons une catégorie très fragile. Ce sont des élèves qui ont
abandonné l’école, à qui nous voulons offrir une seconde chance. Ils sont issus en général des familles
défavorisées et qui souffrent de problèmes socioéconomiques. Par conséquent, ces élèves nécessitent une
attention particulière.
D’autre part, La loi exige l’élimination des apprentis qui n’assistent pas aux cours théoriques. Par
conséquent, une partie importante de la déperdition revient à ce problème par négligence des apprentis et
par l’éloignement des centres ou des locaux de formation.
2. Le coût de formation par apprenti
Le coût moyen établi lors de la préparation des budgets de l’apprentissage est de 4500 Dh par apprenti.
Mais cette moyenne dépasse à la fin de la convention ce montant pour plusieurs raisons à savoir: le taux de
déperdition notamment pour les apprentis qui ont abandonné durant les derniers mois de leur formation et
le coût des charges fixes en matière d’équipement des centres et les annexes assurant la formation.
3. Le taux de déperdition
Nous venons d’évoquer ci-dessus les causes qui favorisent la déperdition
4. Personnel des CFA et le suivi technique des apprentis
* Les CFA souffrent des mêmes maux que les chambres. Certes, l’expérience de la gestion des CFA par des
chambres fait ces premiers pas. N’empêche que cela a besoin d’un accompagnement pédagogique. Nous
reconnaissant devant le manque flagrant des cadres techniques spécialisés, de travailler avec les moyens de
bord dont nous disposons.
Dans ce sens, la chambre de Marrakech a déployé un effort considérable en fournissant au CFA de Dar
Debbagh quatre fonctionnaires, auxquels vient s’ajouter trois cadres nouvellement recrutés. Un plan d’action
est en cours d’exécution. Une requête a été formulée aux autorités centrales (ministères de l’artisanat et
de la formation professionnelle) pour mettre en œuvre des programmes de formation administratif et
pédagogique depuis trois ans. Un rappel a été envoyé au ministère de la formation professionnelle, qui nous
a répondu qu’il travaille dans ce sens et très prochainement ce programme verra le jour.
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