Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 1) - Transparency

• Faible productivité en matière de consultations externes
l’examen du bilan d’activité du centre des consultations entre 2006 et 2009 et particulièrement en matière
de consultations externes a permis de relever que les consultations, toutes disciplines confondues, sont
en régression continue avec une moyenne de 9%. La forte régression a été observée en 2008 ; elle est
de 21,56% par rapport à 2006. En outre, il a été observé, un arrêt de l’activité de l’endoscopie et une
baisse d’activité de la radiologie comme le montre le tableau suivant :
evolution de l’activité du centre des consultations externes entre 2006 et 2009
Actes/Année 2006 2007 2008 2009 Evolution
Consultations (toutes
disciplines confondues)
44752 41878 36283 40700 -9%
Kinésithérapie 3174 2802 2288 2825 -11%
Soins 3560 3258 2167 335 -91%
radio 3384 3539 3964 806 -76%
endoscopie 18 0 0 0 -100%
test cutané 2 0 0 0 -100%
Lithotripsie 368 930 680 584 +59%
total 55258 52407 45382 45250
Source : Service informatique du centre des consultations
Par ailleurs, il est été relevé que les activités de l’hôpital sont réalisées par les médecins résidents, médecins
spécialistes affectés aux services cliniques (23 médecins spécialistes et 266 médecins résidents) et par
une minorité de professeurs. Ainsi, sur 154 médecins professeurs affectés aux 23 services hospitaliers ;
seuls 39 soit 25,32% réalisent, d’une manière régulière, les consultations externes au niveau du centre
des consultations dont 6 professeurs sont des chefs de service ; et 75% de l’effectif des professeurs
ne réalisent aucune consultation externe. Or, s’agissant d’une formation hospitalière universitaire, ce
sont les professeurs qui sont censés assurer, d’une manière régulière, les consultations qui constituent
les premiers actes de production de soins, afin de garantir une meilleure orientation des patients vers
les structures de prise en charges les plus appropriés. Cette situation se traduit par une déperdition de
75% de l’offre de soins de qualité.
• Défaillances des blocs opératoires
Les opérations chirurgicales à froid sont réalisées au niveau du bloc opératoire central (BOC) et
des blocs opératoires des services (BOS) alors que ces derniers ne répondent pas aux normes. Le
contrôle des blocs par l’administration du Centre hospitalier s’est avéré faible. On peut citer à titre
d’exemple le cas du bloc opératoire du service de chirurgie cardiovasculaire A (CCVA). En effet, ce
service est géré, d’une manière, totalement indépendante. Ainsi, le chef de ce service assure lui-même,
l’approvisionnement du service auprès d’une société déterminée, en orientant les patients admis à
l’hospitalisation, à acquérir les produits médicaux nécessaires aux opérations (médicaments, fongibles,
oxygénateurs, valves, prothèses, implants et autres accessoires) auprès de la dite société. Les dons reçus
par ce service ne sont pas recensés par l’administration de l’hôpital : cas de la pompe à vide, l’autoclave
CISA, échographe HP, la salle de cathétérisme PHILIPS, les respirateurs HAMILTON. Egalement,
Ce chef de service a procédé au recrutement de 14 salariés sans autorisation de l’administration.
raPPort aNNuel de la Cour deS CoMPteS -
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