Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 1) - Transparency

II- Réponses du Directeur de l’Etablissement Autonome de Contrôle et de
Coordination des Exportations (EACCE) et du Ministre de l’Agriculture
et de la Pêche Maritime qui ont présenté les mêmes commentaires sur les
observations qui leur ont été communiquées
(Texte intégral)
Les observations et recommandations de la Cour des Comptes se rapportant au contrôle de la gestion
de l’Etablissement Autonome de Contrôle et de Coordination des Exportations (EACCE) s’organisent
autour des thèmes suivants :
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la coordination des exportations,
Le contrôle technique,
Le programme de contrôle interne.
A. Concernant la coordination des exportations :
A.1 la Cour des Comptes recommande d’initier la refonte du texte de création de l’eaCCe dans le
sens de la clarification de sa mission de coordination des exportations et la régularisation de la situation
de ses délégations à l’étranger :
l’eaCCe a initié l’amendement de ses textes actuels visant à instituer l’ensemble de ses missions
et lui procurer le droit d’exercer un certain nombre d’activités structurantes à même d’accomplir
dans les meilleures conditions sa mission et assurer une performance régulière à son action, et ceci
conformément à la résolution n° 7 du Conseil d’Administration tenu le 12 Mai 2010.
Les amendements apportés aux textes, actuellement au niveau du Secrétariat Général du Gouvernement,
validés préalablement par le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime et le Ministère de
l’Economie et des Finances, portent notamment sur :
• La mission de coordination en plus du contrôle technique déjà prévu par les textes actuels ;
• La création de nouvelles représentations au Maroc et à l’Etranger ;
• L’organisation de manifestations ou d’actions visant la promotion de la qualité des exportations
des produits agroalimentaires et du label Maroc à l’étranger;
• La mise en place d’un dispositif d’intelligence économique opérationnelle à l’étranger au profit
du secteur agroalimentaire national d’exportation ;
• la facturation d’un certain nombre de prestations.
Dispositif d’intelligence économique opérationnelle,
Le but de la mise en place d’un tel dispositif est de connaître et suivre l’environnement extérieur et par
conséquent, adopter par avance les dispositions à prendre et les actions à mener. Il s’agit d’identifier
les opportunités et les déterminants du succès, d’anticiper les menaces, de prévenir les risques, de se
sécuriser, d’agir et d’accompagner les partenaires dans une optique de compétitivité internationale.
L’objectif visé étant de :
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Mettre en place un système de collecte de données et de veille informationnelle ;
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