Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 1) - Transparency

Quant aux postes d’adjoint au Directeur, il s’agit plutôt de fonctions que de structures administratives
et correspondent à une organisation interne des activités des directions en pôles homogènes en vue
de faciliter la coordination, le suivi et l’évaluation. Cette organisation n’entraîne aucune dépense sur le
chapitre personnel du Ministère.
B. Systèmes d’information :pléthore du personnel et manque de coordination
De par sa mission de coordination des systèmes d’information de la gestion des ressources, la DAAG
a toujours veillé sur l’implication des directions à réseau dans ses projets. Des comités de pilotage ont
été mis en place, à cet effet, avec la participation de ces directions en vue de superviser les travaux et
de valider les livrables.
Les systèmes ont été conçus selon une architecture centralisée, offrant sur un environnement de travail
identique, les mêmes fonctionnalités, notamment pour le tronc commun qui concerne aussi bien
l’ordonnateur que les sous-ordonnateurs.
au terme des projets, toutes les fonctionnalités ont été livrées et devait commencer par la suite la
phase d’exploitation des systèmes dans l’environnement de production de chaque centre de gestion du
Ministère, compte tenu des contraintes et des priorités de chaque Direction. Le mandat des instances
de pilotage du projet ayant pris fin avec la validation des derniers livrables, le rôle de supervision du
processus d’exploitation du système et son appropriation par les utilisateurs est confié, de fait, aux
responsables de la gestion des ressources au sein des directions à réseaux. La DAAG devant intervenir
dans le cadre de la maintenance du système ou des montées de version.
Les écarts constatés dans l’exploitation des systèmes d’un centre de gestion à un autre résultent de
l’intensité et de la réussite de la conduite du changement menée au sein de chaque direction, en fonction
des priorités arrêtées par le management, pour amener les utilisateurs à abandonner les éventuels
systèmes existants et à s’approprier la nouvelle solution.
1. Système de gestion intégré des ressources humaines, GISRH
Pour mieux expliciter la logique globale ayant présidé à la réalisation du système GISRH, il importe
de rappeler qu’avant son lancement, le schéma de fonctionnement du Ministère se présentait comme
suit :
- Le Ministère disposait d’une application de gestion administrative du personnel (GIPE sous
informix) qui était dupliquée autant de fois qu’il y avait de centre de gestion avec consolidation
des données au niveau de la base de données de la DAAG ;
- Chaque direction disposait de sa propre équipe technique (administrateurs et informaticiens)
assurant l’exploitation et l’assistance à ses utilisateurs sur le volet de la gestion administrative
du personnel ;
- Le Ministère disposait d’un réseau d’interconnexion entre les différentes directions ;
Ce schéma de fonctionnement a été reconduit pour la mise en œuvre du système GISRH et a nécessité
un déploiement technique progressif justifiant une phase « études et réalisations ». En effet, pour
chaque direction il a été prévu l’installation d’un environnement spécifique de production, l’analyse
des interfaces, la reprise des données existantes et leur fiabilisation et la réalisation des tests nécessaires
avant la mise en exploitation.
S’agissant du nombre de licences, il convient de signaler que pour l’acquisition d’un progiciel pour la
gestion des RH, le mode de calcul des licences diffère d’un éditeur à un autre (par nombre de serveurs,
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