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Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 1) - Transparency

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II. Réponse du Directeur du Centre hospitalier Ibn Sina<br />

(Texte réduit)<br />

A. Résultats et performances du CHIS<br />

Les diminutions enregistrées au niveau de <strong>la</strong> radiologie conventionnelle et <strong>des</strong> échographies sont<br />

compensées par l’augmentation du nombre <strong>des</strong> examens complexes (Scanner, IRM…). Cette ten<strong>da</strong>nce<br />

est en cohérence avec les missions et <strong>la</strong> stratégie du Centre Hospitalier qui, en tant qu’établissement<br />

de soins tertiaires, doit réaliser <strong>des</strong> examens qui ne sont pas disponibles <strong>da</strong>ns les hôpitaux régionaux et<br />

préfectoraux et non <strong>des</strong> examens simples qui sont disponibles partout. a titre d’exemple, entre 2006<br />

et 2009 le total <strong>des</strong> examens de scanner a augmenté de 18% et celui de l’IRM de 88%.<br />

La baisse du nombre <strong>des</strong> actes de radiothérapie est due aux pannes <strong>des</strong> deux appareils de cobalt<br />

thérapie âgés de 25 ans et d’un <strong>des</strong> deux accélérateurs linéaires âgé de 17 ans. En <strong>2010</strong>, deux nouveaux<br />

accélérateurs linéaires ont étés acquis et installés et un troisième accélérateur est prévu en 2012.<br />

Concernant les chiffres présentés comme chimiothérapie, ils concernent en fait les champs réalisés en<br />

radiothérapie et non pas les traitements de chimiothérapie or le nombre de champs réalisés et corrélé<br />

avec le nombre d’actes de radiothérapie a donc baissé pour les mêmes raisons. Entre 2006 et 2009,<br />

le total <strong>des</strong> actes de chimiothérapie a lui augmenté de 87% (de 13819 à 25854 actes) soit 21.7% de<br />

croissance moyenne annuelle.<br />

La productivité <strong>des</strong> chirurgiens a été rapportée aux seules interventions chirurgicales programmées.<br />

Celles-ci ne constituent pas un indicateur fiable de l’activité chirurgicale au sein du CHIS puisqu’elles<br />

ne représentent que 51% du total <strong>des</strong> interventions chirurgicales réalisées. La moitié de l’activité<br />

chirurgicale (celle réalisée en urgence) n’a pas été prise en compte. Or, l’activité d’urgence impacte<br />

l’activité programmée puisque que proportionnellement, elle mobilise plus de ressources, tant humaines<br />

que matérielles. La fermeture d’un seul bloc d’urgence permettrait d’ouvrir quatre matinées opératoires<br />

programmées et de quadrupler <strong>la</strong> productivité chirurgicale.<br />

B. Cas de l’hôpital Ibn Sina<br />

Faible productivité en matière de consultations externes<br />

La baisse de <strong>la</strong> productivité constatée en 2007 et 2008 est expliquée essentiellement par les 21 jours<br />

de grève qu’a connu le secteur durant cette année représentant 8,4% <strong>des</strong> jours d’activités pour ces<br />

consultations externes et par l’ouverture du CHU Hassan II de Fès qui a pris en charge une partie<br />

<strong>des</strong> patients de l’est du Royaume. Le nombre de consultations a connu une hausse en 2009 avec<br />

une progression de 10% et en <strong>2010</strong> avec 5 % rattrapant ainsi les niveaux d’activité de 2006 malgré<br />

<strong>la</strong> contribution du CHU de Fès et les 16 jours de grève constatés cette dernière année. Sur le p<strong>la</strong>n<br />

qualitatif, <strong>la</strong> consultation est effectivement réalisée <strong>da</strong>ns <strong>la</strong> majorité <strong>des</strong> cas par les médecins résidents<br />

(pour les patients non référés) car le diagnostic n’est pas encore établi pour justifier d’emblée d’une<br />

consultation spécialisée par un senior. Ces premières consultations sont donc <strong>des</strong> consultations de<br />

triage et de premier diagnostic. Les patients nécessitant une prise en charge en hospitalisation ou en<br />

consultation hyperspécialisée sont pris en charge par les enseignants ou les médecins spécialistes<br />

seuls sont habilités à prononcer l’hospitalisation ou à prescrire certains examens complémentaires<br />

sophistiqués. De plus, les capacités du centre de consultations de l’hôpital Ibn Sina ne permettent pas<br />

de répondre aux besoins de tous les médecins en locaux de consultation et <strong>la</strong> majorité <strong>des</strong> enseignants<br />

mènent leurs consultations <strong>da</strong>ns leurs bureaux avec comme conséquence une sous déc<strong>la</strong>ration du<br />

462 raPPort aNNuel de <strong>la</strong> Cour deS CoMPteS -

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