Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 1) - Transparency

Concernant les activités de diagnostic en matière d’imagerie et d’analyses médicales, le CHIS a
réalisé en moyenne et par année : 211.000 examens de radiologie conventionnelle, 31.000 examens
de Scanographie générale, 40000 examens d’Echographie, 8.500 examens Echo-doppler et 3.500
examens IRM et 1.370.000 analyses médicales et biologiques. Néanmoins, l’activité d’imagerie a connu
une régression, qui varie entre 5% et 23%, selon le type d’examen radiologique :
• une baisse de l’ordre de 6% en 2009 par rapport à 2006 concernant la
radiologie conventionnelle (224.584 examens en 2006 contre 211.077 en 2009);
• Une baisse de 5,73% concernant l’échographie (41.423 examens en 2006 contre 39.046 en
2009) ;
• Une baisse de 22,55% concernant l’écho-doppler (10.937 examens en 2006 contre 8.470 en
2009).
Egalement, une régression d’activité a été observée au niveau de la radiothérapie : Une baisse de l’ordre
de 36% en 2009 par rapport à 2006 (2846 malades centrés en 2006 à 1797 en 2009) et au niveau du
traitement de chimiothérapie : une baisse de l’ordre de 29% (153357 traitements effectués en 2006
contre 113130 en 2009).
En matière de greffe rénale, le Centre n’a réalisé qu’une seule opération de greffe rénale en 2009 contre
onze en 2006, trois en 2007 et quatre en 2008.
Concernant la productivité des chirurgiens, avec 181 chirurgiens, le CHIS ne réalise, en moyenne,
que 17.500 opérations chirurgicales programmées par année, soit une moyenne de 80 opérations
chirurgicales programmées par jour ouvrable, toutes spécialités confondues. C’est-à-dire moins d’une
opération tous les 2 jours par chirurgien.
Concernant la qualité des prestations, l’enquête de satisfaction des usagers réalisée par le CHIS en
Avril 2010, sur un échantillon de 1.250 patients hospitalisés au niveau des hôpitaux du CHIS, a révélé
un taux de non satisfaction au sujet des dysfonctionnements identifiés : 17,7%, sur le délai d’attente
pour la réalisation des examens complémentaires ou d’une intervention, 5,5% sur l’environnement
social de l’hôpital, 17,4% sur la complexité des formalités administratives, 38,5% sur la qualité de
l’alimentation, 11,5% sur l’accueil au niveau du bureau d’admissions et de facturation, 18,5% sur la
prise en charge lorsqu’il y a des douleurs, 16,5% sur la propreté de la chambre d’hospitalisation, sur
l’hygiène insuffisante des locaux des hôpitaux...
B. Cas de l’hôpital Ibn Sina
L’hôpital Ibn Sina (HIS) est un hôpital général, à vocation chirurgicale. Il comprend 13 services
administratifs, une pharmacie centrale, 24 services cliniques et hospitaliers qui couvrent la majorité
des disciplines : 4 services de la chirurgie générale, 1 service de la chirurgie vasculaire, 2 services de
l’urologie, 1 service de la chirurgie cardio-vasculaire, 1 service de la chirurgie thoracique, 1 service
de la chirurgie plastique, 1 service de la neurochirurgie, 1 service de traumatologie, 1 service de la
néphrologie, 3 services de la médecine médicale, 1 service de dermatologie, 1 service d’endocrinologie,
1 service de la médecine nucléaire et 5 services des urgences. Il emploie 2286 personnes réparties comme
suit : 166 professeurs, 23 médecins spécialistes, 48 médecins généralistes, 381 médecins résidents, 98
médecins internes ; 846 infirmiers ; 82 agents administratifs ; 168 techniciens et 474 agents de soutien.
Cet hôpital constitue la principale formation du CHIS et réalise plus de 50% de l’activité de centre.
Cependant, cette importante formation souffre de nombreux dysfonctionnement :
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