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Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 1) - Transparency

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à 2005 et le FEC poursuit toujours ses efforts en vue de recouvrer les intérêts de retard justifiés,<br />

notamment ceux postérieurs au 31/12/2005. Toutefois, afin d’éviter toute subjectivité de nature à<br />

léser une Cl, le Comité de crédit a pris le temps nécessaire pour analyser <strong>da</strong>ns le détail les différentes<br />

situations qui se sont présentées avec toutes les diversités et les nuances que présente chacune d’elles.<br />

Cette démarche a également exigé de recueillir un grand nombre de pièces justificatives permettant de<br />

déterminer les responsabilités <strong>des</strong> nombreux intervenants quant aux retards induits par les circuits de<br />

recouvrement.<br />

‣ Admission en non valeur<br />

Les créances détenues par le FEC sur ses clients y compris les intérêts de retard sont juridiquement<br />

rattachées à un contrat de prêt commercial et sont donc de nature commerciale à l’instar <strong>des</strong> créances<br />

que détiennent les autres banques sur leurs clients. ainsi, en application de l’article 2 du code de<br />

recouvrement <strong>des</strong> créances publiques, qui exclue de son champ d’application les créances commerciales<br />

dues aux établissements publics, l’abandon éventuel <strong>des</strong> ir qui ne sont d’ailleurs comptabilisés qu’au<br />

moment de leur encaissement ne peut être considéré comme une admission en non valeur.<br />

‣ Cas de l’opération Dersa Samsa<br />

Dans le cadre du protocole signé entre <strong>la</strong> Commune Urbaine de Tétouan, <strong>la</strong> DGCL et le FEC pour <strong>la</strong><br />

résorption <strong>des</strong> arriérés re<strong>la</strong>tifs au projet dersa Samsa, <strong>la</strong> résolution prise par le Conseil d’administration<br />

du FEC en vue de l’annu<strong>la</strong>tion <strong>des</strong> intérêts de retard est conforme pour les raisons précédemment<br />

citées concernant l’admission en non valeur. Il est à rappeler, que le Conseil d’Administration du FEC<br />

est présidé par le Ministre de l’Intérieur et compte parmi ses membres de hauts représentants du<br />

Ministre <strong>des</strong> Finances, dont le Directeur du Trésor.<br />

La signature de ce protocole d’accord et sa vali<strong>da</strong>tion par le Conseil d’Administration (composé<br />

de manière paritaire de 8 représentants de l’Administration et 8 représentants <strong>des</strong> élus) qui veille<br />

scrupuleusement à défendre les intérêts du FEC et <strong>des</strong> CL, a permis d’éviter au FEC l’abandon<br />

d’une créance d’un montant important. Il est à rappeler qu’à ce jour, le FEC n’a jamais abandonné de<br />

créance.<br />

Enfin, il convient de mentionner que le protocole a été intégralement mis en œuvre. A ce titre, et<br />

contrairement à ce qui a été mentionné par <strong>la</strong> Cour concernant <strong>la</strong> prise en charge par <strong>la</strong> DGCL de sa<br />

quote-part, il est à préciser que celle-ci avait, d’un commun accord avec le FEC, couvert près de 90%<br />

de ses engagements au 31 décembre <strong>2010</strong> et, a versé depuis, le reliquat, honorant ainsi <strong>la</strong> totalité de ses<br />

engagements d’un montant de 201,5 MDH.<br />

4. Mise en p<strong>la</strong>ce d’indicateurs d’efficience<br />

les investissements locaux sont souvent soumis à <strong>des</strong> contraintes d’ordre institutionnel, juridique ou<br />

encore technique qui peuvent impacter les conditions de traitement <strong>des</strong> dossiers et d’évaluation <strong>des</strong><br />

projets (dé<strong>la</strong>is administratifs, expertises requises, contraintes juridiques, foncier…).<br />

Dans ce contexte, <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’indicateurs stan<strong>da</strong>rds d’efficience portant sur <strong>des</strong> aspects tels que<br />

le dé<strong>la</strong>i de traitement <strong>des</strong> deman<strong>des</strong> de prêts, le nombre de missions effectuées, les frais mensuels de<br />

dép<strong>la</strong>cements…. semble très complexe et ne garantit pas une réponse aux attentes d’autant plus que<br />

le FEC, en tant qu’intermédiaire financier à vocation publique, ne procède pas à <strong>la</strong> facturation <strong>des</strong><br />

frais de dossiers ou de services à ses clients qui lui permettraient de mettre en p<strong>la</strong>ce une comptabilité<br />

analytique efficace.<br />

162 raPPort aNNuel de <strong>la</strong> Cour deS CoMPteS -

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