Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 1) - Transparency

écarts aux valeurs maximales admissibles (VMA) touchent des paramètres qui n’ont pas été fixés sur
des considérations sanitaires par l’Organisation Mondiale de la Santé, tels la conductivité, les sulfates
et les chlorures.
La liste des centres objets des demandes d’autorisations (dérogations) a été adressée au Ministère de
la Santé, et ce, dans le cadre de l’application stricte du décret n° 2-05-1324 du 25/07/2006 relatif aux
eaux à usage alimentaire.
désormais, la nouvelle version de la norme marocaine relative à la qualité des eaux d’alimentation
humaine homologuée en 2006 accorde un délai de 6 mois aux autorités sanitaires pour répondre aux
demandes de dérogation, au-delà duquel l’autorisation est réputée accordée.
Contrôle quantitatif et qualitatif des eaux : le contrôle de la qualité des eaux produites et distribuées
se fait selon les normes en vigueur.
Le suivi des réalisations des directions régionales en terme de contrôle de la qualité des eaux s’effectue
par l’oNeP à travers les canevas instaurés à cet effet qui permettent de ressortir les Centres où le
contrôle de la qualité des eaux est à renforcer afin de s’assurer, avec les directions régionales concernées
que les mesures nécessaires sont prises et à travers les missions de contrôle à partir de la DCE. Il y a lieu
de signaler que c’est grâce au système de suivi mis en place que les non-conformités (bactériologique
et chlore résiduel ; facteurs clés de la surveillance de la qualité des eaux) ont été décelées et suivis
d’actions correctives.
• Pour la qualité bactériologique, les rares cas signalés dont le pourcentage est d’ailleurs très inferieur
au seuil fixé par les organismes sanitaires, restent isolés et sont pris en charge immédiatement.
• Pour le chlore résiduel, les cas enregistrés à partir de 2006 concernent pratiquement une direction
régionale où le nombre de centres a augmenté de 2006 à 2009 passants de 44 à 74. Ces cas
ne sont pas confirmés et sont pris en compte dès leur enregistrement à travers des actions
correctives. Des consignes ont été adressées à l’ensemble des directions régionales pour une
meilleure maîtrise de ce paramètre.
• Pour la qualité physico-chimiques, les cas signalés concernent pour la majorité des paramètres
qui n’ont pas été fixés sur des considérations sanitaires par l’Organisation Mondiale de la Santé,
tels la minéralisation, les sulfates et les chlorures qui affectent surtout le goût de l’eau. Une mise
à jour du plan d’action est en cours pour redresser la situation des centres présentant encore des
dépassements des VMa.
Substitution des réactifs de traitement utilisés par l’ONEP
• L’étude de substitution du sulfate d’alumine par le chlorure ferrique notamment constitue une
action fondée, dictée par un souci de continuité de service d’approvisionnement en eau potable.
elle est intervenue dans une période de crise où le prix de certaines matières premières a connu
une augmentation notable. Il s’agit d’un événement conjoncturel affectant quelques réactifs de
traitement et non la totalité comme mentionné par la Cour des Comptes.
• Malgré le prix du WAC, il fallait disposer et cerner les conditions de son utilisation dans le
contexte des spécificités des eaux marocaines (notamment la minéralisation et la température).
• Pour disposer d’autonomie de décision, l’ONEP a mené, à sa charge par voie d’appel d’offres
des essais sur une période de 6 mois. Les ouvrages utilisés pour les essais du WAC vont être
redéployés, et utilisés pour le chlorure ferrique et ne seraient donc pas abandonnés.
raPPort aNNuel de la Cour deS CoMPteS -
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