Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 1) - Transparency

l’université. Pour les nouveaux projets de construction programmés en fonction des budgets alloués,
les architectes ont accès à toutes ces données pour opérer avec les utilisateurs les meilleurs choix
appropriés en fonction des projets d’extension et des exigences pédagogiques.
Concernant les remarques relatives à l’exécution des projets de construction, il semble utile de rappeler
le contexte général des projets de construction que réalise l’Université. En effet, ce n’est qu’à partir
du budget de 2003 que l’Université, dans le cadre des dispositions de la loi 01-00, a initié sa nouvelle
organisation en matière de gouvernance et que notamment son budget a été soumis à l’adoption du
Conseil d’Université en distinguant budget de fonctionnement et budget d’investissement, ce dernier
étant directement géré au niveau de la présidence de l’Université notamment pour permettre une
meilleure utilisation des moyens en évitant une trop grande dispersion et en favorisant le regroupement
des moyens.
Par ailleurs, il convient de relever que peu de projets de construction étaient réalisés auparavant et
que ce n’est que dans le cadre de la réforme que des projets de construction importants ont pu être
lancés. de ce fait, la première action menée par la présidence de l’université a été de se doter des
premières compétences pour le suivi des travaux de construction et le premier ingénieur en génie
civil recruté à la présidence l’a été uniquement à partir de 2004. la présidence de l’université s’est
ainsi progressivement dotée d’un service en charge du patrimoine. Les procédures et les mécanismes
internes pour la gestion et le traitement des projets ont été initiés puis progressivement développés à
partir de 2004. Ainsi, il est clair que dans la phase de démarrage de ce service et de ses procédures de
fonctionnement ainsi que pour les premiers projets lancés, l’université ne disposait que d’une faible
expertise pour le suivi des différents chantiers. Cette expertise est naturellement en développement et
ce service qui compte aujourd’hui cinq cadres capitalise une expérience qui lui permet une gestion plus
rigoureuse des différents projets. Dans ce sens, un ensemble de remarques soulevées essentiellement
pour les marchés entre 2004 et 2008 sont profitables et doivent permettre d’améliorer davantage la
qualité des prestations de ce service.
quant à la remarque relative à la mise à disposition d’une banque d’un local situé à l’intérieur de
l’ENSEM, cette affirmation est inexacte dans la mesure où le bâtiment où se situe le local mentionné
est de construction récente sur un terrain intégré à l’Université qui auparavant était non clôturé et situé
à l’extérieur de l’enceinte de l’ENSEM et de l’EST. Ledit terrain a été clôturé et intégré dans une zone
commune à l’eSt et à l’eNSeM et un nouveau bâtiment y a été construit. Par ailleurs, seul un local
de ce bâtiment a été mis à la disposition de la banque. les parties restantes du bâtiment comportent
une infirmerie, aujourd’hui fonctionnelle, ainsi que des points d’information toujours disponibles pour
l’eSt et l’eNSeM.
Il convient aussi de préciser que le montant de 1.600.000,00 DHS correspond au coût de construction et
d’aménagement de l’ensemble du bâtiment dont la banque n’utilise qu’un bureau de 25 m2 environ.
Par ailleurs, c’est dans un cadre analogue et à l’instar des services usuels proposés par de nombreuses
universités au plan international que l’université hassan ii Casablanca a opté pour l’instauration d’un
point banque au sein de l’Université au service des étudiants et du personnel et ce, en accompagnement
du dispositif de la carte jamiati instauré à l’université. la convention de partenariat conclue entre la
banque et l’université adoptée en Conseil d’Université du 21 décembre 2006 mentionne dans son
article 3 la mise en place de ce service à l’Université de manière explicite dans les termes suivants :
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