Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 1) - Transparency

• La station de Béni Mellal n’a fait l’objet d’une étude de réhabilitation qu’à partir de 2009. Avant
cette date, la réhabilitation qui se faisait au coup par coup, s’est élevée à 1.455.304,81DH, soit
5,5% du montant global (26.304.532,00DH) qui a été réservé à cette réhabilitation durant les
exercices 2009 et suivants. Pourtant les rapports relatifs à la qualité des eaux de cette station
montrent que cette dernière traite des eaux dont la qualité se dégrade d’une manière récurrente
(augmentation de la turbidité) ce qui met à rude épreuve ses équipements et ses ouvrages ;
• Les stations de traitement de Mrirt et Khenifra (dont les prises d’eau brute sont au fil de l’eau),
n’ont été concernées par les opérations de réhabilitation qu’à partir de 2007.
• La station de traitement Bab Louta, mise en service en 2002, n’a connu un début de réhabilitation
qu’en 2008 ;
• Aucune réhabilitation n’est prévue pour la station de traitement d’Al Hoceima, bien que son état
soit dégradé. La dernière réhabilitation de cette station remonte à 1997/98.
‣ Insuffisance du contrôle technique des installations de production
Il a été relevé un déficit dans le contrôle technique des stations de traitement. Ce contrôle n’a débuté
qu’en 2008. Le nombre de stations de traitement ayant fait l’objet de contrôle entre 2008 et 2010 est
en moyenne, de 7 par an. Ce déficit a été expliqué par le manque de compétences spécifiques pour de
pareilles missions. La Direction du Patrimoine focalise son intervention davantage sur des centres de
production de petite envergure.
‣ Anomalies fréquentes constatées dans les stations de traitement et les autres installations
de production et de distribution d’eau au niveau des DRi
Les investigations menées au niveau des stations de traitement de certaines DRi ont relevé que
les appareils de mesure en continu sont hors service. C’est le cas par exemple des installations de
production et de distribution de la DR4 où plusieurs systèmes de comptage (compteurs débitmètre
électromagnétique) ont été hors service durant plus d’une année.
D’autres anomalies ont été relevées telles que :
• Les réactifs de traitement sont mal stockés, déposés à même le sol sans palettes, avec des fuites
et des suintements sur le génie civil de certains ouvrages ;
• Le système de lavage séquentiel au niveau de pupitres de commande n’est pas opérationnel,
l’exploitant recourt fréquemment au mode manuel ;
• Des équipements de dosage de réactifs de traitement sont installés sans jamais êtres utilisés
(pompes doseuses d’alginates, saturateur de chaux, pompes doseuses de l’acide sulfurique, etc.);
• L’habilitation a manipuler le chlore est inexistante pour les agents de l’ONEP ;
• Le système de chloration ne répond pas aux normes de sécurité (ouverture des fenêtres au
niveau du local des tanks, manque de certains équipements de protection individuelle, manque
raPPort aNNuel de la Cour deS CoMPteS -
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