Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 1) - Transparency

• Des salles multimédias et/ou salles génie non opérationnelles alors que des investissements
importants ont été effectués pour leur équipement;
• des écoles sous dotées en fournitures et articles pour leur fonctionnement, alors que ceux-ci
existent en abondance au stock.
2. L’encombrement et les classes à cours multiples
Les conditions dans lesquelles les enseignants assurent leurs cours et les élèves poursuivent leurs
études ne favorisent pas une scolarisation de qualité. Ainsi, il a été relevé:
• Un taux d’encombrement très élevé : Malgré que le département de tutelle a adopté la grille de
la qualité de l’école, en commun accord avec l’UNICEF, fixant un effectif d’élèves par classe
entre 30-35 pour le milieu urbain et 20-30 en milieu rural, la carte scolaire affiche, en référence à
un seuil d’encombrement à 40 élèves, un taux moyen d’encombrement qui se situe à 6% pour le
primaire, 8% pour le collégial et 30% pour le qualifiant. Toutefois, lors des visites sur le terrain, il
a été observé un taux d’encombrement qui dépasse parfois 80%, avec un effectif d’élèves de 46,
essentiellement au cycle qualifiant ;
• Des classes à niveaux multiples. Il s’agit des classes qui comportent plusieurs niveaux
d’enseignement et qui sont typiques au cycle primaire. L’analyse de l’évolution de ces classes,
fait ressortir leur amplification en passant de 1058 classes en 2004 à 1371 classes en 2009, soit
une augmentation de 38% dont 97%, comportent deux niveaux d’enseignement. Ces classes, par
rapport à la totalité des classes, sont passées de 13% en 2004-2005 à 17% en 2008- 2009.
La Cour recommande à l’AREF, de réduire le taux d’encombrement des classes ainsi que le nombre des classes à
niveaux multiples pour améliorer les conditions d’enseignement.
B. Les conditions de restauration et d’hébergement
1. Les cantines scolaires
L’appréciation des conditions de restauration des élèves bénéficiaires des cantines scolaires, laisse
apparaître les observations suivantes :
• La non amélioration des repas malgré l’augmentation des crédits réservés aux cantines scolaires
et la quasi-stabilité du nombre des bénéficiaires. En effet, la qualité et la quantité des repas servis
n’ont pas changé, alors que le budget correspondant, a augmenté de 21,5% en 2008 et 48% en
2009 et le nombre des bénéficiaires n’a augmenté que de 4% en 2009;
• Des repas servis en plein air au niveau de 33 établissements ;
• Le non respect des normes d’hygiène, avec des repas servis dans des conditions inappropriées ;
• Des conditions de stockage des produits alimentaires inappropriées et sans aucun contrôle. Des
aliments sont stockés dans le même lieu que les fournitures et le mobilier scolaire.
2. L’hébergement et la restauration
La restauration et l’hébergement des élèves souffrent de quelques insuffisances qui se manifestent
par :
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