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Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 1) - Transparency

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(*) Le FEC a octroyé un prêt de 24,5 MDH à <strong>la</strong> CU de Ben Ahmed en <strong>da</strong>te 04/03/2008 (<strong>da</strong>te CC)<br />

alors que <strong>la</strong> demande était à ce moment de 14,75 MDH, <strong>la</strong> 2 ème demande de 24,5 MDH n’a été reçue<br />

par le FEC que le 18/03/2008.<br />

Le changement <strong>des</strong> montants demandés par les collectivités locales n’est pas justifié par <strong>des</strong><br />

considérations objectives (augmentation <strong>des</strong> prix, besoins réels…), surtout que le FEC a effectué les<br />

évaluations, notamment sur le terrain, sur <strong>la</strong> base <strong>des</strong> premières deman<strong>des</strong>.<br />

La Cour <strong>des</strong> Comptes recommande au FEC de veiller à ce que ses financements soient effectués sur <strong>la</strong> base <strong>des</strong> besoins<br />

réels <strong>des</strong> Collectivités locales et non en fonction de leur capacité d’endettement.<br />

6. Utilisation du coût moyen pondéré <strong>des</strong> ressources du FEC comme base<br />

d’indexation <strong>des</strong> taux variables<br />

Les contrats de prêts aux collectivités locales ne précisent pas <strong>la</strong> base de calcul du taux variable (qui est<br />

le coût moyen <strong>des</strong> ressources) appliqué par le FEC et <strong>la</strong> marge que ce dernier prélève.<br />

Aussi, le FEC n’a pas modifié l’indexation <strong>des</strong> taux variables appliqués aux collectivités locales<br />

contrairement à ce qu’impose l’arrêté du ministre de l’économie et <strong>des</strong> finances n° 947-10 du 30<br />

RABII 1431 (14 mars <strong>2010</strong>) et ce, en les révisant sur <strong>la</strong> base de <strong>la</strong> variation annuelle du taux moyen<br />

pondéré interbancaire du dernier semestre précédent le mois de leur révision, pour les prêts postérieurs<br />

à <strong>la</strong> <strong>da</strong>te de l’arrêté. Ainsi, le FEC n’a pas proposé auxdites collectivités, pour leurs prêts contractés<br />

antérieurement à <strong>la</strong> <strong>da</strong>te de l’arrêté, de choisir entre :<br />

-<br />

-<br />

-<br />

Le maintien de leur système d’indexation ;<br />

L’application du nouveau système d’indexation imposé par l’arrêté ;<br />

La transformation du taux variable en un taux fixe.<br />

La Cour <strong>des</strong> Comptes recommande au FEC de se conformer à <strong>la</strong> réglementation bancaire en matière d’indexation du<br />

taux variable.<br />

7. Non respect <strong>des</strong> conditions de financement <strong>des</strong> projets<br />

La DPG précise <strong>da</strong>ns le point 12 que le FEC exigera de ses clients un effort d’autofinancement. Ainsi,<br />

sauf pour <strong>des</strong> exceptions justifiées par le comité de crédit, le FEC finance au maximum 80% du projet<br />

(à partir de 1998). Le guide de financement distribué aux Collectivités locales précise <strong>da</strong>ns <strong>la</strong> partie<br />

réservée aux critères d’éligibilité (page 11), que l’autofinancement de <strong>la</strong> Collectivité locale peut se<br />

traduire soit par :<br />

■<br />

Les excédents de <strong>la</strong> Collectivité locale affectés au projet ;<br />

■ un apport en nature, tel que le terrain, acquis pour le projet ou <strong>des</strong> dépenses récentes déjà<br />

effectuées <strong>da</strong>ns le cadre du projet (sans dépasser un dé<strong>la</strong>i de six mois) ;<br />

■ Un don, une subvention ou une participation reçus d’organismes publics ou privés, nationaux<br />

ou étrangers.<br />

Cepen<strong>da</strong>nt, il a été constaté que le FEC a financé <strong>des</strong> projets à plus de 80% sans justification et sans<br />

autofinancement de <strong>la</strong> Collectivité en question.<br />

Il est à signaler que les conventions de financement par ligne de crédit (financement pluriannuel de<br />

projets qui s’étalent sur une durée re<strong>la</strong>tivement longue) précisent que <strong>la</strong> Collectivité a <strong>la</strong> possibilité<br />

raPPort aNNuel de <strong>la</strong> Cour deS CoMPteS -<br />

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