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Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 1) - Transparency

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Ainsi, l’intervention de <strong>la</strong> CCG est encadrée par <strong>la</strong> Loi 47-95 régissant <strong>la</strong> CCG et notamment, son<br />

article 3. Les re<strong>la</strong>tions entre le Ministère de l’Economie et <strong>des</strong> Finances et <strong>la</strong> CCG sont, pour leur part,<br />

précisées par les différentes conventions conclues entre les deux parties. Ces re<strong>la</strong>tions se caractérisent<br />

par une séparation <strong>des</strong> rôles entre le Ministère de l’Economie et <strong>des</strong> Finances et <strong>la</strong> CCG organisme<br />

gestionnaire. Ces conventions font l’objet d’un examen approfondi au sein de comités technique et<br />

financier pour définir notamment le paramétrage <strong>des</strong> produits objet <strong>des</strong>dites conventions.<br />

Ceci étant rappelé, il est néanmoins important de signaler qu’en matière de gouvernance <strong>des</strong> Fonds, <strong>la</strong><br />

CCG est partie prenante <strong>da</strong>ns <strong>la</strong> conception initiale du fonds et intervient activement <strong>da</strong>ns <strong>la</strong> gestion<br />

et le suivi du Fonds. Elle intervient en outre <strong>da</strong>ns le cadre de Comités de suivi <strong>des</strong> fonds qui examinent<br />

et valident, entre autres, tout amendement ou révision <strong>des</strong> conventions régissant les dits Fonds. De<br />

même, ce département entretient en permanence <strong>des</strong> concertations avec <strong>la</strong> Caisse sur les différents<br />

sujets afférents à son activité de gestionnaire.<br />

S’agissant du conseil d’administration, ce dernier agit conformément aux dispositions de <strong>la</strong> loi 47-<br />

95. Il est ainsi investit de tous les pouvoirs et attributions nécessaires à l’administration de <strong>la</strong> CCG et<br />

définit notamment sa politique générale d’intervention.<br />

Enfin, il convient de rappeler que <strong>la</strong> tutelle de <strong>la</strong> Caisse Centrale de garantie est assurée par le Ministère<br />

chargé <strong>des</strong> Finances telle que stipulée à l’article 2 du décret n° 2-95-805 du 1er Jouma<strong>da</strong> II 1417 (14<br />

octobre 1996) pris pour l’application de <strong>la</strong> loi n° 47-95 portant réorganisation de <strong>la</strong> CCG.<br />

3. Gestion <strong>des</strong> engagements :<br />

Le rapport de <strong>la</strong> Cour <strong>des</strong> <strong>comptes</strong> mentionne : « Les comités d’octroi de garantie ou de<br />

cofinancement (surtout ceux composés de membres externes) ont souvent pour effet de<br />

retarder <strong>la</strong> procédure d’octroi par <strong>la</strong> difficulté de réunir les membres du comité et surtout eu<br />

égard à l’é<strong>la</strong>rgissement <strong>des</strong> conditions notamment en matière de sûretés ».<br />

Pour ce qui est du système national de garantie au profit de <strong>la</strong> PME, il y a lieu de préciser que, depuis<br />

sa refonte en 2009, et pour permettre une plus grande célérité <strong>da</strong>ns l’instruction <strong>des</strong> dossiers transmis<br />

par les banques , les décisions dont le montant du crédit garanti est inférieur à 10 MDH sont prises par<br />

un comité interne à <strong>la</strong> CCG, sachant que ces crédits représentent <strong>la</strong> majorité de l’activité de <strong>la</strong> CCG.<br />

Pour ce qui est <strong>des</strong> crédits garantis supérieurs à 10 MDH, les décisions d’octroi de garantie sont<br />

instruites par un comité é<strong>la</strong>rgit au représentant du Ministère <strong>des</strong> Finances <strong>da</strong>ns le cadre d’un dé<strong>la</strong>i<br />

conventionnel.<br />

Concernant les retards observés <strong>da</strong>ns le traitement de certains dossiers soumis au fonds de<br />

cofinancement, qui sont examinés par un comité é<strong>la</strong>rgi aux représentants <strong>des</strong> ministères techniques, ce<br />

problème, dus notamment à <strong>des</strong> questions techniques, est l’objet d’une réflexion interne pour rechercher<br />

une solution structurelle, sachant qu’il concerne une part marginale de l’activité de cofinancement.<br />

De façon globale, les dossiers qui présentent certaines insuffisances (sûretés, fonds, propres…) peuvent<br />

être acceptées par les comités d’octroi sous réserve de <strong>la</strong> réalisation de conditions dites spéciales qui<br />

correspondent à <strong>la</strong> correction <strong>des</strong> insuffisances relevées. Cette démarche vise à répondre au mieux<br />

et au plus vite aux besoins de l’entreprise en l’orientant vers les mesures à prendre pour obtenir <strong>la</strong><br />

garantie sans avoir à reconstituer le dossier de demande et à repasser en comité, à charge à <strong>la</strong> banque<br />

de vérifier <strong>la</strong> réalisation de ces conditions.<br />

raPPort aNNuel de <strong>la</strong> Cour deS CoMPteS -<br />

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