Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 1) - Transparency

IV- Réponse du Ministre du tourisme et de l’artisanat
(Texte réduit)
A. Aspects liés à l’accomplissement des missions des deux chambres
1. Rôle limité de représentation des deux chambres
Pour dépasser l’insuffisance en matière de statistiques sur les artisans et les entreprises de l’artisanat,
le Secrétariat d’Etat Chargé de l’Artisanat a entamé la mise en place des registres des artisans et des
entreprises de l’artisanat en commençant par les chambres d’artisanat du nord comme sites pilotes
(application informatique) . Ces registres qui vont permettre aux chambres d’artisanat de se doter
d’une banque de données sur les artisans et les entreprises de l’artisanat de la région sont en cours de
généralisation à partir de 2011 pour toutes les autres chambres d’artisanat.
2. Gestion insuffisante de l’activité de vulgarisation et de sensibilisation
Dans le cadre de l’amélioration de la gestion des ressources humaines des chambres d’artisanat, le
Secrétariat d’Etat Chargé de l’Artisanat appuie la Fédération des Chambres d’artisanat dans l’élaboration,
d’une part, d’un référentiel des emplois et compétences pour mettre en place une politique de gestion
des ressources humaines des chambres d’artisanat, et d’autre part, d’un schéma directeur de formation
continue du personnel des chambres d’artisanat.
Par ailleurs, et dans le cadre du recrutement des diplômés en chômage, le gouvernement a affecté
six nouveaux cadres dans chaque chambre d’artisanat. Ces recrutements amélioreront le niveau
d’encadrement de ces institutions.
3. Missions non assurées par les deux chambres :
Les missions des chambres d’artisanat contenues dans le Dahir n º 1-63-194 portant statut des
chambres d’artisanat sont vagues et non précises. Pour dépasser cette insuffisance le Secrétariat d’
Etat Chargé de l’Artisanat a préparé un projet de loi modifiant le Dahir susvisé, en vue de clarifier et
de renforcer le rôle et les missions des chambres d’artisanat. Cette loi nº 18-09 a été adoptée par le
parlement le 14 juin 2011.
B. Gestion des programmes de formation par apprentissage :
1. Nombre des apprentis formés :
Selon les deux chambres, la faiblesse du nombre des lauréats par rapport au nombre programmé dans
les conventions s’explique par :
• L’insuffisance des formateurs qualifiés.
• L’insuffisance d’espaces de formation adéquats.
• la faiblesse des indemnités accordées aux formateurs vacataires.
Des efforts sont à déployer davantage pour minimiser les écarts entre les objectifs et les réalisations,
mais il y a lieu de signaler que les chambres d’artisanat ne disposent pas d’une expertise suffisante
en matière de formation et que ces programmes constituent une sorte d’apprentissage pour ces
chambres.
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