Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 1) - Transparency

Pour cela, elles se basent exclusivement sur des données fournies par d’autres organismes notamment
les délégations de l’artisanat.
Une telle situation se répercute négativement sur les rapports des artisans avec les chambres, qui se
trouvent dans l’incapacité de jouer le rôle d’intermédiaire d’une part entre les artisans et les commerçants
et d’autre part entre les artisans marocains et étrangers.
2. Gestion insuffisante de l’activité de vulgarisation et de sensibilisation
Les actions réalisées dans ce cadre se limitent à l’organisation de journées de formation, d’information
et de sensibilisation. la quasi-totalité des crédits alloués à cette mission est utilisée pour la restauration
et les réceptions.
Les deux chambres ne disposant que de moyens humains et financiers limités, ne sont pas en mesure
de concrétiser la mission d’assistance technique et de vulgarisation des outils de travail auprès des
artisans. Les responsables des deux chambres expliquent cette situation par le manque des moyens
humains qui souffrent de certaines insuffisances notamment :
• La prédominance du personnel chargé des tâches administratives au détriment du personnel
technique ;
• L’absence d’une politique de recrutement permettant aux deux chambres de subvenir à leurs
besoins en ressources humaines qualifiées ;
• L’absence de formation continue en matière technique et de stages de recyclage au profit du
personnel et membres des deux chambres.
3. Missions non assurées par les deux chambres
Les deux chambres n’assurent pas certaines missions prévues par le statut des chambres d’artisanat
telles que :
• Les deux chambres n’interviennent pas en tant qu’intermédiaire entre les artisans et les
commerçants ;
• Les deux chambres, jusqu’à présent n’ont jamais participé à la création et la maintenance des
établissements opérant dans le secteur de l’artisanat.
La Cour des comptes recommande aux deux chambres de l’artisanat de prendre les mesures nécessaires afin d’assurer
les missions qui lui sont dévolues.
B. Gestion des programmes de formation par apprentissage
Dans le cadre du Dahir n°1-00-206 du 15 safar 1421 (19 mai 2000) portant promulgation de
la loi n° 12-00 portant institution et organisation de l’apprentissage, les chambres de l’artisanat de
Marrakech et de Safi ont respectivement conclu, avec le Secrétariat d’Etat Chargé de la Formation
Professionnelle et le Secrétariat d’Etat chargé de l’Artisanat, des conventions portant sur la formation
par apprentissage.
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