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Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 1) - Transparency

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Le <strong>la</strong>boratoire de technologie <strong>des</strong> céréales de l’Institut national de <strong>la</strong> recherche agronomique ;<br />

- Le <strong>la</strong>boratoire de technologie <strong>des</strong> céréales de l’Office national interprofessionnel <strong>des</strong> céréales<br />

et légumineuses ;<br />

- Le <strong>la</strong>boratoire du service du contrôle et de <strong>la</strong> multiplication <strong>des</strong> semences et p<strong>la</strong>nts ;<br />

- Les <strong>la</strong>boratoires de l’EACCE composées de cinq <strong>la</strong>boratoires d’analyses physico-chimiques<br />

setués à Casab<strong>la</strong>nca, Agadir, Meknès, Berkane et Larache, un <strong>la</strong>boratoire d’analyses<br />

microbiologiques et un <strong>la</strong>boratoire de contrôle <strong>des</strong> embal<strong>la</strong>ges sis tous deux à Casab<strong>la</strong>nca.<br />

Le système actuel de contrôle <strong>des</strong> produits agroalimentaires souffre de plusieurs insuffisances entachant<br />

l’organisation et l’intervention publique <strong>da</strong>ns ce domaine. En effet, ce système est caractérisé par le<br />

chevauchement <strong>des</strong> compétences <strong>des</strong> différents intervenants, l’absence de synergie et le manque de<br />

cohérence dus à <strong>la</strong> multiplicité <strong>des</strong> systèmes de contrôle et le foisonnement de l’arsenal juridique et <strong>des</strong><br />

systèmes décisionnels associant complexité et rigidité et manque d’unité d’action et de coordination de<br />

nombreuses administrations et <strong>des</strong> services concernés.<br />

Conscient <strong>des</strong> goulets d’étranglement et <strong>des</strong> entraves entachant le système national de contrôle <strong>des</strong><br />

produits alimentaires et <strong>des</strong> blocages pénalisant l’opérateur économique, sans perdre de vue les<br />

risques <strong>la</strong>tents inhérents à <strong>la</strong> santé du consommateur, plusieurs réflexions et différentes tentatives de<br />

réforme de ce système ont été initiées par les pouvoirs publics depuis 1991 <strong>da</strong>ns <strong>la</strong> perspective de sa<br />

modernisation et de sa mise en cohérence. Cepen<strong>da</strong>nt, <strong>la</strong> seule organisation qui a vu le jour concerne<br />

<strong>la</strong> création de l’Office national de sécurité sanitaire <strong>des</strong> produits alimentaires (ONSSA) qui a recentré<br />

l’ensemble <strong>des</strong> structures de contrôle relevant du département de l’agriculture.<br />

La Cour <strong>des</strong> <strong>comptes</strong> recommande aux pouvoirs publics de mener une réflexion pour <strong>la</strong> refonte du système de contrôle<br />

technique <strong>des</strong> produits agroalimentaires.<br />

2. Appréciation du contrôle technique exercé par l’EACCE<br />

Contrôle à <strong>la</strong> fabrication, au conditionnement et à <strong>la</strong> transformation<br />

En matière d’agréage <strong>des</strong> unités relevant du secteur de <strong>la</strong> pêche maritime, il est relevé un chevauchement de<br />

compétence entre l’EACCE qui fait valoir <strong>la</strong> loi n°32.86 re<strong>la</strong>tive au contrôle technique et l’ONSSA.<br />

Le contrôle technique <strong>des</strong> unités de conditionnement ou de transformation n’est pas modulé selon un<br />

traitement différencié qui tient compte de <strong>la</strong> c<strong>la</strong>ssification de ces unités selon leur niveau de performance<br />

et leur degré de respect <strong>des</strong> exigences de qualité.<br />

En effet, pour l’agrément <strong>des</strong> infrastructures techniques, les délégations disposent d’un «Check list»<br />

stan<strong>da</strong>rd qu’elles appliquent systématiquement à toutes les unités sans distinction entre les secteurs<br />

d’activité et les risques associés aux catégories de produits.<br />

Par ailleurs, les unités de conditionnement et de transformation présentent leurs deman<strong>des</strong> d’agrément<br />

postérieurement à <strong>la</strong> réalisation <strong>des</strong> bâtiments et <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>des</strong> équipements et <strong>des</strong> instal<strong>la</strong>tions<br />

et, par conséquent, s’exposent à <strong>des</strong> constats de non conformité exigeant <strong>des</strong> a<strong>da</strong>ptations techniques<br />

qui s’avèrent parfois difficiles à corriger par certaines unités, sans investissement important en<br />

aménagement et en équipements supplémentaires.<br />

Actuellement, les entreprises exportant <strong>des</strong> produits agroalimentaires éprouvent un besoin<br />

d’encadrement technique et d’accompagnement en matière de mise à niveau et de modernisation de<br />

leurs unités de fabrication, de conditionnement et de transformation et <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>des</strong> systèmes<br />

de management de <strong>la</strong> qualité.<br />

raPPort aNNuel de <strong>la</strong> Cour deS CoMPteS -<br />

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