Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 1) - Transparency

Une réorganisation du stock de la délégation de Settat a permis d’acheminer des fournitures et articles
vers des établissements qui en avaient besoin.
2. L’encombrement et les classes à cours multiples
Le taux d’encombrement référentiel est choisi d’une manière conventionnelle et peut fluctuer selon
plusieurs facteurs matériels et pédagogiques. Il constitue ainsi une hypothèse de travail plus qu’une
norme pédagogique.
le souci principal de la carte scolaire est la réduction des écarts entre les communes et les établissements
dans un souci d’équité et d’optimisation de l’emploi des ressources humaines et matérielles
disponibles.
La programmation de nouveaux établissements et l’extension de ceux existants tient compte des cas
d’encombrement en vue de les alléger principalement dans le cycle secondaire qualifiant.
Pour des raisons liées au faible effectif des élèves par niveau et dans un souci d’optimisation d’emploi
des ressources humaines et pour éviter de déplacer les petits élèves loin de leur douar, l’administration
pédagogique a recours aux classes à niveaux multiples. Des modules de formation sont dispensés
aux professeurs du primaire pour leur permettre de gérer pédagogiquement ce genre de classe.
L’amélioration du taux de scolarisation pour la tranche [6-11] ans qui est passé de 87% en 2004-2005 à
94% en 2008-2009 et qui est actuellement de 99,2% est intimement liée à ce choix pédagogique.
Par ailleurs, et bien que 97% des classes à niveaux multiples soient à deux niveaux uniquement, le
programme de constructions d’écoles communautaires dans le cadre du programme d’urgence
permettra de réduire considérablement ce genre de classes.
B. Les conditions de restauration et d’hébergement
1. Les cantines scolaires
L’augmentation enregistrée dans les crédits réservés aux cantines scolaires a été utilisée, d’une part
pour augmenter le nombre des jours ouvrables qui est passé ainsi de 90 jours à 180 jours en 2009 et
pour couvrir le taux par élève qui est passé de 1,20 à 1,40dh par jour, et d’autre part pour améliorer
le menu présenté aux élèves en introduisant des variantes comme les dattes en 2009 et en 2010 et le
remplacement des sardines à l’huile par le filet de maquereau et l’introduction du macaroni en 2011.
La mise à niveau des cantines scolaires est programmée par ordre de priorité dans le cadre du programme
d’urgence qui vise l’aménagement des établissements scolaires et la création de nouvelles cantines.
L’AREF, tout en exécutant ces programmes d’aménagements, veille à ne pas priver des centaines
d’élèves des services des cantines scolaires pour des raisons liées au manque de locaux (possibilité de
servir des repas dans les salles de classes pendant la recréation).
Dans le but d’améliorer les conditions de restauration des élèves bénéficiaires des cantines scolaires;
L’AREF a procédé au renouvellement progressif du matériel des cantines soit à travers les crédits
délégués aux délégations provinciales soit par les fonds de l’Association d’appui à l’Ecole ANNAJAH.
Une note a été adressée à ce propos aux délégations et aux établissements.
D’autre part, des équipes ont été formées au niveau des délégations en présence des inspecteurs des
services économiques pour le suivi des conditions de restauration et d’hygiène, et pour remédier sur
place aux problèmes soulevés.
raPPort aNNuel de la Cour deS CoMPteS -
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