Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 1) - Transparency

éseaux. Enfin, dans certains cas, des sous compteurs ont été installés et les bénéficiaires s’acquittent
des redevances en reversant les montants à la caisse de l’hôpital.
Cas de l’hôpital Ibn Sina
Aménagement du Bloc Opératoire Central
Les études techniques du projet ont été confiées à la maîtrise d’œuvre privée composée d’un architecte,
d’un Bureau d’études techniques en plus d’un bureau de contrôle pour contrôler les études ainsi que
les travaux.
• Les délais des phases sont bien précisés dans les articles 3 et 6 du contrat d’architecte.
• la vision exprimant les besoins de l’administration est parfaitement précisée dans la mission de la
maîtrise d’œuvre (architecte et BET) qui a pour mission de traduire ces objectifs en programme
technique détaillé et en Descriptifs de travaux.
• Le retard cumulé dans la phase d’étude est dû au retard d’approbation par les utilisateurs
(chirurgiens et anesthésistes) du programme technique détaillé, des schémas de fonctionnement
et des plans architecturaux vu la complexité du projet et la volonté de l’administration de s’assurer
de l’adhésion des utilisateurs aux aménagements proposés.
• Plusieurs articles ont été sous estimés ou sur estimés en comparaison avec l’exécution à cause
de la nature du projet en terme d’aménagement des locaux existants dont plusieurs difficultés
d’exécution sont cachées et méconnues ;
Lors de la phase d’étude, les consultants ont expérimenté des difficultés pour la réalisation de sondages
permettant de cerner correctement certains articles des travaux puisque le bloc n’a cessé de fonctionner
qu’à la veille du démarrage des travaux et qu’il était impossible de le fermer plusieurs mois pour faire
les sondages et finaliser les études avant de lancer les consultations. L’hôpital aurait perdu alors prés
de 7 mois de fonctionnement de cette unité essentielle pour l’établissement. Les quelques sondages
exécutés par la maîtrise d’œuvre pour apprécier l’état des lieux se sont avérés, après démarrage des
travaux insuffisants et ne reflétaient pas la totalité de l’état des lieux pour certains travaux. L’étude
avait prévu de conserver les gaines de climatisation existantes pour réduire le cout global mais il s’est
avéré, après la dépose des faux plafonds existants, que les gaines de climatisation et les ventilateurs
présentait plusieurs anomalies et devaient être changés dans leur totalité. Le changement des pompes
à chaleur était prévu lors d’une deuxième phase de travaux après achèvement des travaux in site pour
des raisons d’insuffisance de crédits d’investissement dus au dépassement prévisionnel du cout global
par rapport à l’estimation initiale. Par conséquent, il a été décidé d’annuler les articles de climatisation
prévu au premier marché et de lancer l’année suivante un nouvel appel d’offres pour tous les travaux
de climatisation en vue d’assurer la cohérence d’exécution et garder la responsabilité d’exécution pour
une seule société. Cela a été rendu possible par le retard enregistré dans les travaux de la première
phase. Les lampes UV ont été bien installées mais pas à l’endroit précédemment prévu par le CPS :
la classification des salles d’opération selon la norme NF S 90-351 relatives aux salles propres est
passée après aménagement de type zone 2 avec 15 à 20 volumes de renouvellement d’air par heure
à type zone 3 avec 25 à 30 volumes de renouvellement d’air par heure, l’augmentation du débit de
soufflage a entraîné l’augmentation des sections des gaines et par conséquent la diminution de la
hauteur sous plafond disponible. Afin de conserver la hauteur sous plafond minimale exigible dans un
bloc opératoire, l’installation des lampes UV a été déplacée vers les gaines principales à la sortie des
centrales de traitement d’air en amont des clapets coupe-feu et ce avec l’accord du bureau de contrôle
du projet.
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