Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 1) - Transparency

d’extracteur de secours ou extracteur hors d’usage, absence/ défaillance de l’alarme sonore
prévue en cas de fuite de chlore, absence du système de dégazage...) ;
• La dégradation du génie civil des ouvrages et de certains locaux ;
• La présence des algues au niveau de certains ouvrages de traitement malgré l’existence d’un plan
d’action de lutte contre la prolifération algale ;
• La faible capacité de stockage d’eau ;
• Les procédures d’exploitation et d’entretien sont rarement appliquées ;
• l’inexistence dans certaines stations de l’automatisme d’asservissement de l’arrêt de la station en
cas de défaillance au niveau du système de chloration et/ou du système de dosage des réactifs
(Berkane Loukouss) ;
• Les systèmes de régulation et télégestion ne sont pas opérationnels et ce depuis leur mise en
service (Ouarzazate et Berkane) ;
• Les défaillances relatives aux installations de certaines stations de traitement et la non fiabilité
des taux de rendement des stations (station de traitement de Tiznit, AEP de la ville d’El Kalâa
des Sraghnas, Station de traitement de Safi et d’Ouarzazate).
La Cour des comptes recommande à l’ONEP de :
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Veiller à la validité des données de comptage ;
Déployer davantage d’efforts pour la maîtrise de la facture énergétique ;
Veiller à la pérennité des ouvrages en assurant la réhabilitation du patrimoine technique et le contrôle technique
des installations de production.
D. Assainissement
1.Insuffisances des conventions de gestion déléguée ONEP-Communes
L’ONEP opère dans le domaine de l’assainissement en qualité de gestionnaire délégué pour une durée
généralement fixée par convention à 10 ans. L’absence de diagnostic du réseau avant la conclusion
des conventions de gestion déléguée, a généré un préjudice financier considérable à l’ONEP, puisque
les conventions n’ont pas pris en compte le coût de la réhabilitation dudit réseau. Ajouté à cela, la
lenteur du processus de prise de décision, la multitude des intervenants, les difficultés liées au foncier
et les problèmes de financement liés à la mobilisation de la quotepart des Communes. En effet, en
matière de participation des communes, les impayés à l’ONEP arrêtés au 15/01/2011 et dont l’année
d’exigibilité varie entre 2005 et 2010, s’élèvent à 97,6 millions de dirhams.
2.Gestion des eaux pluviales
Il a été constaté que l’ONEP prend en charge le coût du réseau de collecte des eaux pluviales alors que
la gestion dudit réseau relève de la commune.
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