Rapport da la cour des comptes 2010 (Tome 1) - Transparency

• la durée du mandat du président est de quatre ans et par conséquent le projet de développement
de l’université est étalée sur quatre ans donc de 2002 à 2006 et non de 2003 à 2008;
malgré cela, le projet de développement relatif au 1er mandat du président de l’Université (2002-2006)
a été présenté volontairement au conseil de l’université dans sa réunion du 24 avril 2003. De même,
le projet de développement relatif à son 2ème mandat (2006-2010) a été soumis volontairement à ce
conseil et approuvé par ce dernier dans sa réunion du 11 novembre 2006. une copie de tous les PV du
conseil a été transmise à la commission.
5- La formation initiale : On remarque, globalement, que les réalisations importantes ont été juste
citées par la mission de la CdC sans faire état de leur importance ni de leur impact et retombées sur
le système national d’enseignement. Ainsi, aucune conclusion n’a été formulée quant à la réussite de
la mise en place de la réforme, de la richesse et de la diversité des formations offertes (105 filières en
2010 contre 34 en 2004). D’autres part, les observations critiques ont été formulées sur la base d’un
minimum d’informations ou parfois sur la base de l’analyse de documents pour le moins incomplets.
ainsi, par exemple, la diminution du nombre total des inscrits à l’université est due à deux facteurs
presque concomitants et à effets tardifs :
• le lancement de la réforme au niveau des établissements à accès ouvert en septembre 2003,
marque un passage important du système de formation « licence en 4 années » à celui d’une
formation licence en six semestres, ce qui a réduit le nombre d’étudiants au niveau licence de un
quart en moyenne ;
• la restriction de la zone de recrutement de l’UM5A, en faisant passer l’inscription des étudiants
de la préfecture de Témara et la commune de Souissi, à partir de 2004, de l’UM5A à l’UM5S
pour les études en sciences économiques, juridiques et sociales.
6- La formation continue : le rapport a relevé l’absence d’un acte écrit approuvé par le conseil
de l’université formalisant les aspects de la formation continue (volume horaire, contenu, normes,
conditions d’accès, etc.).
Pourtant, le règlement interne de l’université approuvé par le conseil comporte une partie réservée à la
formation continue. Le rapport a ajouté que l’UM5A octroie un diplôme reconnu diplôme “national”
au lieu d’accorder un diplôme d’université.
Signalons que l’université ne délivre pas de diplôme national en formation continue. Elle délivre des
diplômes d’université pour les programmes de formation continue validés par le conseil de l’université.
D’ailleurs, la présidence a préparé un formulaire d’engagement à remplir par chaque candidat à une
formation continue. Ce formulaire signé par ce dernier et légalisé par les autorités locales atteste que le
candidat est au courant qu’il va préparer un diplôme d’université et non un diplôme national.
7-Le comité de la planification et de la stratégie universitaire (CPSU) : la recommandation
de la commission de la CdC de mettre en place un dispositif de suivi de performance occulte l’effort
qui a été fait à la suite de l’évaluation institutionnelle réalisée par des experts étrangers, dans le cadre
d’un projet tempus en 2006-2008, ce qui a constitué une première pour l’université marocaine à l’actif
de l’UM5A.
Cette expérience, a permis à l’UM5A, sur la base des conclusions et recommandations des diverses
expériences internationales d’évaluation auxquelles cette université a participé, de définir une stratégie
universitaire et d’initier la mise en place de mécanismes internes d’assurance qualité. de plus, la création
d’une structure Qualité en 2008 (…) à l’UM5A traduit de manière forte et opérationnelle, l’engagement
de l’université dans un processus d’évaluation pérenne et d’amélioration constante. Cette structure
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