Umstrittene Schweizer Sicherheitspolitik ... - ETH Zürich

Sicherheits- und aussenpolitische Gruppierungen
• Der Stopp der Militarisierung der inneren Sicherheit, keine weiteren
Armeeeinsätze am WEF, vor Botschaften und dergleichen.
• Die Abschaffung der Armee und der Aufbau einer zivilen Kata-
strophenschutzorganisation.
5. Neutralité
Schnebli Tobia: Pour le GSsA, la neutralité est un concept ambigu. Nous
sommes favorables à la neutralité si l’on entend par là la non-participation
à des interventions militaires de la Suisse avec d’autres alliances de pays.
Ces interventions militaires correspondent presque toujours à des poursuites
d’intérêts particuliers de puissances militaires ou économiques.
La participation à une guerre peut aussi être indirecte, par exemple
lorsqu’on fournit des armes à des pays qui les utilisent ensuite. Par exemple
pour nous c’est très problématique d’affirmer une neutralité de la Suisse
quand la Suisse fournit du matériel de guerre aux Etats-Unis.
Nous sommes tout à fait contraires à la neutralité si on utilise ce
concept pour dire que la Suisse ne doit pas intervenir au niveau international
pour empêcher des situations d’injustice globale ou pour mettre
un terme à des violations graves des Droits Humains. C’est un prétexte
pour ne pas intervenir de manière cohérente dans la défense de ces principes
de justice globale.
J’aime bien rappeler la phrase de notre Ministre des Affaires étrangères,
quelques jours après la manifestation à Berne contre l’agression militaire
à Gaza: «Face à Gaza, on ne peut pas rester neutre.» Dans le même
interview, Madame Calmy-Rey ajoutait que le plus frustrant c’était le
sentiment d’impuissance qu’elle éprouve. Nous sommes d’avis que la
Suisse devrait combler ce sentiment d’impuissance par une politique de
paix active et globale.
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