Umstrittene Schweizer Sicherheitspolitik ... - ETH Zürich

B – La neutralité doit être complétée par une politique active de prévention.
• Se tenir à l’écart des conflits n’est pas concevable dans un monde
où beaucoup se joue dans la prévention, et où une action efficace
devient pratiquement impossible une fois que le conflit a éclaté.
• Une politique d’engagement actif peut être un élément complémentaire
d’une politique de neutralité.
5 – La composition des forces de sécurité
Jean-Marie Guéhenno
A – Une politique de stabilisation des Etats fragiles requiert une action
plus globale que le déploiement de forces militaires.
• La réforme du secteur de sécurité, comme action de prévention
ou comme action de stabilisation, est prioritaire. Elle suppose une
vision globale qui intègre police et forces armées.
• La réforme de la police ne peut pas être conçue indépendamment
d’une approche plus globale qui intègre police, justice et système
pénitentiaire.
• L’appui à la stabilisation de pays fragiles requiert du personnel qui
outre sa compétence spécifique (police, justice, prisons, administration)
dans son pays d’origine, a reçu une préparation adaptée
pour transférer son expertise, et faire accepter cette dernière par
les bénéficiaires. La formation est essentielle.
B – La capacité de projection de forces devient un élément important
de la sécurité.
• Dès lors que la proximité géographique n’est pas nécessairement
l’élément le plus pertinent pour déterminer une menace éventuelle,
la projection de forces, y compris par voie aérienne, à des milliers
de kilomètres du territoire national peut devenir nécessaire.
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