Umstrittene Schweizer Sicherheitspolitik ... - ETH Zürich

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nalité). L’utilisation de l’arme personnelle voire collective est restreinte
dans la majorité des cas à la situation de légitime défense.
b) Pour la mission «Défense» (protection contre une attaque militaire)
Organisation: cœur de compétence, mission contraignante.
Objectif: l’armée doit maintenir ses capacités de défense du territoire
tout en les réduisant à un noyau qui permet une monté en puissance en
fonction de l’évolution de la menace. En effet l’entretien d’une capacité
à grande envergure ne peut être envisagé qu’à la seule condition de
garantie des ressources nécessaires sur le long terme! Défense contre une
agression militaire, compétence clé, pour être crédible doit posséder toutes
les composantes nécessaires au combat à haute intensité (engagement
interforces, interarmes et intégré). En résumé, l’armée doit par nature être
en mesure de préserver l’intégrité du territoire ceci même si la probabilité
d’une agression militaire contre la Suisse est aujourd’hui très faible.
L’essence même d’une armée est l’utilisation de la force comme moyen
d’ultime recours à l’application d’une politique de sécurité au territoire
national. De fait, sans cette capacité (même réduite à un noyau) l’armée
n’a plus sa raison d’être.
Moyens à mettre en oeuvre: la mission «défense» doit sans autre permettre
la prise en compte d’une menace sur l’intégrité du territoire national et
autoriser de recourir à la force d’une manière massive pour l’exécution
avec succès de la mission.
c) Pour la mission «Promotion de la paix» (consolidation de la paix à
l’étranger sous mandat international)
Organisation: coopération, mission reconnue par ONU.
Objectif: développer les compétences de l’armée en matière d’opérations
extérieures, non pour des missions à haute intensité, mais pour des missi-
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