Umstrittene Schweizer Sicherheitspolitik ... - ETH Zürich

dotée en moyens, l’armée devrait être de plus en plus sollicitée devant
l’apparition de tels risques ou menaces.
Pour pouvoir y répondre, l’armée doit dès à présent renforcer ses
capacités d’appui aux autorités civiles aussi bien en matière de prévention
des risques majeurs qu’en matière de gestion de crise. Dans ce contexte
général, l’armée devrait être capable de couvrir trois plages de prestations
bien distinctes et pas toujours compatibles l’une avec l’autre. D’une part,
l’emploi de la force, et d’autre part la disponibilité sont des facteurs contraignants
quant à la formation et à l’équipement des éléments engagés
dans ces trois plages différentes. La question reste à savoir si la capacité
«défense» (combat à haute intensité) permet vraiment et avec succès de
couvrir les sollicitations des autres plages et ceci dans un contexte d’armée
de milice où l’instruction et les périodes de service sont réduites.
a) Pour la mission «Sauvegarde des conditions d’existence» (aide en cas de
catastrophe, appui aux autorités civiles, protection de conférences et
d’ouvrages) et la mission «Sûreté sectorielle» (protection des secteurs
importants, contrôle de l’espace aérien), il est pensable de les regrouper,
voire d’envisager un maximum de synergie.
Organisation: subsidiarité et attribution pour emploi.
Geneva Centre for Security Policy
Objectif: l’armée doit développer ses compétences en matière d’appui à
la sécurité intérieure (lutte contre l’extrémisme violent, lutte contre le
terrorisme, aide en cas de catastrophes naturelles, etc.) et, de plus, être
capable de réagir dans des délais très courts en cas de catastrophe (capacité
de réaction rapide) ou en cas de demande de la part des autorités civiles.
Moyens à mettre en oeuvre: l’armée doit pouvoir fournir des prestations
sans délais ce qui exige une certaine disponibilité. Des soldats de milice
spécialisés dans ce type de mission devront fournir des prestations particulières
et garantir leur disponibilité. Il faut noter que dans la majorité
des cas le recours à la force voire aux armes est soumis à des règles
d’engagement strictes fixées par l’autorité civile compétente (proportion-
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