Umstrittene Schweizer Sicherheitspolitik ... - ETH Zürich

des petits pays comme Singapour ou Israël, où des décisions peuvent être
appliquées plus facilement.
Des guerres conventionnelles se sont déroulées récemment en Europe,
en Bosnie, au Kosovo et en Macédoine. Une guerre interétatique a eu lieu
en Géorgie l’été dernier. Il y a un risque de conflit conventionnel élevé
dans le Caucase, un risque de conflit conventionnel ou autre relativement
élevé au Moyen-Orient. Je ne sais pas ce qui va se passer dans le grand
Maghreb, du Maroc à l’Egypte, dans des pays qui vivront des crises de
succession et économiques: y aura-t-il des risques pour nos ressortissants?
Comment réagirons-nous dans ce cas? Il me paraît imprudent d’affirmer
qu’il n’y a aucun risque de guerre pour les vingt prochaines années
autour de la Méditerranée. Le Livre blanc français décrit son axe d’intérêt
stratégique depuis les approches de l’Atlantique occidental jusqu’à l’océan
Indien en passant par la Méditerranée et la mer Rouge. Nos capacités
d’intervention ont été dimensionnées dans le cadre d’opérations de
coalition, en fonction de cet axe stratégique, avec comme limite extérieure
la possibilité d’envoyer trente mille soldats avec les moyens d’entrer en
premier et de commander l’équivalent d’un corps d’armée dans un cadre
de coalition. L’hypothèse de la guerre est donc intégrée, pour la première
fois dans le cas français depuis la Guerre froide, dans le cadre d’un champ
géographique donné. Nous avons été moins spécifiques en ce qui concerne
les risques par rapport à la Russie, parce que nous nous sommes intégrés
dans le cadre plus large que représentent l’OTAN.
Angehörter
Heisbourg François, Prof. Président du Conseil de fondation du Centre de
politique de sécurité – Genève
Anhörende
Andrey Dominique,
Korpskommandant
Thalmann Anton,
Botschafter Dr.
Chef Heer, VBS
François Heisbourg
Stellvertretender Politischer Direktor, EDA
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