Umstrittene Schweizer Sicherheitspolitik ... - ETH Zürich

ons de maintien de la paix, de consolidation de la paix et de reconstruction
(appui logistique, etc.). La Suisse doit être capable de participer activement
à des opérations internationales ciblées sous mandat de l’ONU, que
ce soit en coopération avec l’UE ou avec l’OTAN. C’est une question de
solidarité avec nos partenaires et un moyen d’évaluer nos performances
sur le terrain. Ces opérations permettront d’améliorer les procédures de
commandement et l’utilisation en opération du matériel, des équipements
et des techniques acquises.
Moyens à mettre en oeuvre: pour pouvoir remplir sa mission «Promotion
de la paix», l’armée doit pouvoir disposer d’un certain effectif et de certains
matériels spécifiquement dédiés à de telles opérations hors du territoire
national. Le volontariat et la disponibilité sont des facteurs contraignants
d’un tel engagement. De plus, il requiert des savoir-faire bien spécifiques
et une interopérabilité maîtrisée.
7. Commentaires et conclusion
Fellay Luc: Chacune des missions vues précédemment correspond à un
type d’engagement différent et requiert des capacités bien spécifiques,
afin de pouvoir les garantir avec succès. Il est bien clair que certaines synergies
existent, voire quelques capacités communes. Cependant, l’aspect
contraignant d’une armée de milice aux périodes de formation réduites
justifie par principe d’efficacité une spécialisation. Il est inadéquat de
former et d’affecter un militaire de milice à toutes les missions. Une pondération
des missions politiquement agréées et respectant la probabilité
des risques et des menaces doit par conséquent déterminer l’importance
des moyens attribués à l’armée (personnel, financiers, matériel) pour telle
ou telle prestation.
Diskussion
Geneva Centre for Security Policy
Andrey Dominique: Cette présentation montre combien un monde
globalisé fait fi des frontières étatiques. Les risques et les menaces étant
eux aussi globalisés passent non seulement au-delà des frontières, et ne
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