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Umstrittene Schweizer Sicherheitspolitik ... - ETH Zürich

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Geneva Centre for Security Policy<br />

zentrale Bedeutung zu. Dies gilt vor allem für die Aus- und Weiterbildung<br />

im sicherheits- und friedenspolitischen Bereich, der Förderung<br />

des humanitären Völkerrechts und der Menschenrechte, der Reform der<br />

Sicherheitsinstitutionen, der Problematik der humanitäre Entminung<br />

und der Kleinwaffen sowie der Abrüstung.<br />

Fellay Luc: Il existe aujourd’hui trois alternatives au rapport qui lie<br />

l’armée à la neutralité:<br />

1. L’autonomie. Bien que possible, elle provoquerait un isolement<br />

sans précédent de la Suisse sur le plan international et affecterait<br />

gravement la crédibilité de son armée. En effet, avec l’apparition<br />

des nouvelles menaces, les besoins opérationnels de nos forces<br />

ont changé. Le contexte n’étant plus celui de la Guerre froide<br />

et la menace étant globalisée, nous sommes contraints à plus de<br />

collaboration étroite avec nos voisins, voire avec nos partenaires.<br />

C’est d’ailleurs le principal défi de bien des Etats et de leurs forces<br />

armées aujourd’hui que celui d’améliorer les capacités à agir<br />

ensemble (OSCE, PfP, Union européenne proposent, sollicitent,<br />

appuient une telle démarche). Aujourd’hui pour que nos forces<br />

armées puissent remplir efficacement leurs missions, il est indispensable<br />

de continuer à développer l’interopérabilité en matière de<br />

doctrine, d’information et de communication et dans l’emploi des<br />

forces. Ceci visant uniquement l’amélioration et l’optimisation des<br />

capacités d’entraînement et d’intervention de nos forces armées.<br />

Une politique d’autonomie stricte nous priverait de ces échanges<br />

et aurait par conséquent un effet néfaste sur la capacité de notre<br />

armée à assurer ses missions. En bref, la voie de l’autonomie, bien<br />

que possible, reste très coûteuse (ressources en personnel et en<br />

matériels) et fortement limitée dans ses capacités par un contexte<br />

de globalisation des menaces et d’interdépendance avec les forces<br />

voisines et amies.<br />

2. La coopération. Celle-ci permet à l’armée de s’engager avec ses<br />

partenaires sur des missions ponctuelles dans le respect du principe<br />

de neutralité (missions militaires volontaires sous mandat<br />

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