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Le Livre des récompenses et des peines - Chine ancienne

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p.367<br />

<strong>Le</strong> livre <strong>des</strong> <strong>récompenses</strong> <strong>et</strong> <strong>des</strong> <strong>peines</strong><br />

Rechercher minutieusement les fautes de ses inférieurs,<br />

<strong>et</strong> les maltraiter.<br />

*<br />

Commentaire<br />

<strong>Le</strong> mot ho (1) signifie rechercher à fond, rechercher<br />

minutieusement (B). Chercher une à une les fautes <strong>des</strong> hommes, <strong>et</strong> ne<br />

pouvoir pardonner même les plus légères.<br />

<strong>Le</strong> mot nio (2) veut dire maltraiter, traiter durement. Par exemple,<br />

frapper quelqu'un avec cruauté, l'accabler d'injures, fermer son cœur à<br />

l'indulgence <strong>et</strong> au pardon.<br />

Par les mots khi-hia (3-4), ses inférieurs, on entend les employés, le<br />

peuple, les servantes, les soldats, <strong>et</strong> en général tous les hommes<br />

placés dans un rang obscur, <strong>et</strong> <strong>des</strong>tinés à servir les autres. On lit dans<br />

le livre de Youen-chi, intitulé Chi-fan (ou la Règle du siècle) :<br />

« <strong>Le</strong>s esclaves sont naturellement bornés ; quand ils font une<br />

chose, souvent ils se trompent ou s'écartent <strong>des</strong> instructions<br />

de leur maître. Ce n'est pas tout : les uns sont naturellement<br />

oublieux. Si vous leur donnez une commission, elle s'échappe<br />

promptement de leur mémoire ; les autres sont entêtés, <strong>et</strong><br />

croient toujours avoir raison ; d'autres enfin sont<br />

naturellement opiniâtres. Ils sont toujours prêts à répondre<br />

avec insolence, <strong>et</strong> ne connaissent ni règle ni discipline.<br />

Toutes les fois qu'un chef de maison donne ses ordres à un domestique,<br />

<strong>et</strong> qu'il ne les exécute pas comme il faut, il doit se dire en lui-même :<br />

« C'est un homme du commun, qui est naturellement borné ; c'est p.368<br />

là l'unique cause de sa faute. » <strong>Le</strong> maître doit donc traiter ses<br />

domestiques avec bonté, <strong>et</strong> les instruire avec patience ; il s'épargnera,<br />

362<br />

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