06.07.2013 Views

Le Livre des récompenses et des peines - Chine ancienne

Le Livre des récompenses et des peines - Chine ancienne

Le Livre des récompenses et des peines - Chine ancienne

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

<strong>Le</strong> livre <strong>des</strong> <strong>récompenses</strong> <strong>et</strong> <strong>des</strong> <strong>peines</strong><br />

Forcer les personnes de bonne famille à exercer de vils emplois.<br />

p.432<br />

*<br />

Commentaire<br />

<strong>Le</strong> mot ya (1) veut dire ici forcer, contraindre quelqu'un.<br />

<strong>Le</strong> mot liang (2), distingué, désigne ici les fils <strong>et</strong> les filles issus de<br />

bonnes familles, de familles de magistrats.<br />

<strong>Le</strong> mot tsien (4), vil, abject, désigne ici les femmes esclaves, les<br />

prostituées ou les comédiennes, les soldats de police, <strong>et</strong>c. Celui qui<br />

force <strong>des</strong> fils <strong>et</strong> <strong>des</strong> filles de bonne famille à exercer les plus vils<br />

emplois, détruit toutes les bonnes œuvres qu'il peut avoir faites, <strong>et</strong><br />

comm<strong>et</strong> un crime grave, sur lequel nous n'avons pas besoin d'insister.<br />

Quelquefois un revers de fortune oblige une fille issue d'une bonne<br />

famille, à se vendre <strong>et</strong> à devenir esclave. Son maître doit avoir pitié<br />

d'elle ; il doit éviter surtout de rien lui commander qui puisse l'avilir à<br />

ses yeux. Quelquefois, lorsque <strong>des</strong> enfants sont trop nombreux, on en<br />

vend quelques-uns à <strong>des</strong> personnes qui les adoptent. Si dans la suite<br />

d'autres personnes les prennent à leur service comme domestiques,<br />

c'est ce qu'on appelle « forcer <strong>des</strong> enfants de bonne famille à exercer<br />

de vils emplois. »<br />

p.433<br />

Histoires<br />

Tchong-li-kin étant gouverneur du district de Té-tcheou, avait<br />

fiancé sa fille avec un homme appelé Hiu-ling, qui habitait un district<br />

voisin. Comme il était sur le point de la marier, il ach<strong>et</strong>a une jeune fille<br />

pour la servir <strong>et</strong> l'accompagner. Quand elle fut venue, elle se mit à<br />

pleurer à chau<strong>des</strong> larmes. Li-kin lui en ayant demandé la cause, elle lui<br />

répondit :<br />

425<br />

@

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!