Le Livre des récompenses et des peines - Chine ancienne

Le livre des récompenses et des peines
mesure de grains précieux comme le jade. Ses fils et ses petits-fils
obtinrent tous des richesses et des honneurs.
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P'eï-yen-nien et ses deux frères aimaient à répandre des aumônes.
Un jour un vieillard entra dans leur maison pour demander quelques
aliments. Les trois frères lui témoignèrent le plus grand respect.
Quelque temps après, 'An-li ayant levé l'étendard de la révolte, le
vieillard les conduisit dans une grotte profonde, et les préserva des
dangers de la guerre.
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Hi-pé-san était un homme pauvre que défigurait un énorme goitre.
Un jour il vit un Tao-ssé qui entrait dans une boutique pour demander
quelques deniers de cuivre. Pé-san voyant qu'il n'avait rien obtenu,
fouilla dans sa ceinture, et lui donna un ts'ien (la valeur de cent deniers
de cuivre). La nuit suivante il eut un songe, et rêva que ce Tao-ssé
l'avait délivré de son goitre. A son réveil il se trouva en effet guéri.
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Ssé-ping-tchi trouva un trésor en bâtissant une maison. Il s'écria en
soupirant :
— Les richesses sont la vie de l'homme. Puisque le Ciel
m'accorde cette fortune, il n'est p.409 pas juste que j'en
jouisse seul.
Il distribua tout son or aux malheureux. Toutes les personnes dont se
composait sa maison parvinrent heureusement à la vieillesse la plus
avancée.
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Khiu-ssé-iu aimait à pratiquer la vertu et à faire des aumônes. Il
payait toujours généreusement les porteurs et les petits marchands.
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