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philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

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EXAMEN CRITIQUE DES SOURCES INDIRECTES. 19A en juger par ce court extrait, l'auteur ne paraitguère instruit ni <strong>du</strong> fond des idées <strong>pythagoricienne</strong>s, nides faits historiques de la vie de Pythagore, et ce n'estpas l'autorité de son nom qui garantira l'exactitude desfaits allégués par Porphyre et Iamblique.Quant à Iamblique, disciple de Porphyre, et qui avécu sous Constantin, <strong>du</strong> dernier tiers <strong>du</strong> troisième siècleau premier tiers <strong>du</strong> quatrième, il semble copier, enl'étendant et en la grossissant par des fables, la biographiede Porphyre. Sauf Apollonius, qu'il suit sans doutepartout ', il pro<strong>du</strong>it rarement un témoin, ne nomme pasmême Porphyre, dont presque partout il se borne à repro<strong>du</strong>irela narration. Cette Vie de Pythagore était contenuedans un grand ouvrage intitulé : luvayurn TCôVmjôorfopixwv SOYIUCTCOV 1 , dont le premier livre traitait de laVie pythagorique, irspi iruôayopixoTi Bîou. On y remarquetous les défauts de son esprit : un développement stérilementabondant, des répétitions incessantes, nulle perspicacité,nulle profondeur, nulle critique dans l'érudition; à, côté de la pauvreté des idées, l'enflure de l'expression; son goût pour les traditions anciennes etorientales le pousse à puiser aux sources les plus troubleset les moins sûres. Son ouvrage, qui a peu de vaoomaqueavait été tra<strong>du</strong>ite en latin par Apulée, comme nous l'apprennentCassiodore (De malhem. diseipl., cap. de arithm.) et Isidore deSéville (Orig., III, 2). Si c'est Apulée de Madaure, ce fait fixe la datede l'époque de Nicomaque vers la moitié <strong>du</strong> deuxième siècle de notreère.1. licite une fois (§251) Aristoxène et Nicomaque; Androcyde,dans son livre sur les Symboles pythagoriciens (§ 145) ; enfin un motde Spinthare, cité § 197, semble emprunté à Aristoxène, son fils.2. Cité par Syrian, tn Metaphys., 57, b, 83, b, 90. Cinq livres nousen sont parvenus.

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