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philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

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76 EXPOSITION DE LA DOCTRINE PHILOSOPHIQUEnaient à ce feu central des noms divins et très-variés.La polyonymie était en effet un signe et une expressionde la puissance supérieure d'une divinité.C'est donc la pierre <strong>du</strong> Foyer où brûle le feu de lavie universelle, la Hestia <strong>du</strong> grand Tout, la Demeure, lePoste, la Tour, le Trône de Jupiter ; c'est la Mère desdieux, qu'elle engendre <strong>du</strong> sein de son unité ; c'estcomme l'Autel, la Mesure de la nature \ la force toutepuissanteet autogène qui contient dans l'unité d'un tout,et fait persévérer éternellement dans l'être les chosesindivi<strong>du</strong>elles <strong>du</strong> monde. C'est ici, qu'on le remarquebien, un point de vue astronomique tout à fait nouveau.La terre et l'homme, cette plante de la terre, ne sontplus le centre <strong>du</strong> monde ; la terre n'est plus qu'unastre qui gravite autour d'un autre ; elle descend <strong>du</strong>rang suprême où la plaçaient la superstition et la physiqueantiques; elle n'est plus qu'un instrument entreles mains d'un artiste, et cet artiste est le feu, quiéchauffe la terre, y fait naître la vie, et y maintientl'ordre et la beauté 2 .1. Philol, Fr. ll.Boeckh, p.94 : 'EarCavcoO itocvro;,... xaî Aie;oluov,xot!MrjTtpa 6«5v, Bwpôv xi xal v;.... là., Fr. 17.Boeckh, p. 137 : TTJ;TùV XOIT|MXûV aibmxr, 5iotp.ovT); TTJV xpaTinevowav}»x aÙTortv?) ffvvoxriv.Conf. Syrian., ad If et., XII, p. 71 b. Bagolini: • mundanorumaeternae permanentiœ imperantem et sponte genitam continentiam.» Arist., De ccel., II, 13, n. 2 : "O Atô; çuXaxfiv èvouàCovei.Simplicius [ad Arist., lib. De ccel., f. 120-124; Scholl. Arist., p. 505 s)répète ces dénominations, et y ajoute celle de Aie; 6pôvov, Zavè; mipyov,qu'il déclare emprunter au Pythagorique d'Aristote. Proclus (inTint., III, p. 172) repro<strong>du</strong>it la dernière formule, et Chalcidius celle <strong>du</strong>Traité <strong>du</strong> Ciel, in Tim.. p. 214 : • Placet quippe Pythagoreisignem,ut pote materiarum omnium principem, medietatem mundi obtinere,quam Jovis custodiam appcltant. > Cf. Plut., Plac. Phil., III, n.2. Scholl. Arist., 504 b, 43 : Ar]|iioupYixàv.... xaî àviOaXxov xel fuo-

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