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philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

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70 EXPOSITION DE LA DOCTRINE PHILOSOPHIQUEde tout ce qui, dans les choses, est indéterminé, informe,variable, l'Infini était presque identifié par les pythagoriciensavec le vide, et était appelé quelquefois lesouffle infini, vb àvMtpov nveûpa. Du moins c'est dans cetair infini que se pro<strong>du</strong>it le vide '. « Les pythagoricienssoutenaient l'existence <strong>du</strong> vide : selon eux, voici commentle Vide s'intro<strong>du</strong>it dans le monde : oùpavoV. > Lemonde dojt être considéré comme un grand Tout vivant; il représente tout ce qui est organisé, et a, parconséquent, une forme, une mesure, un nombre ; puisqu'ilvit, le monde respire, car la respiration est le phénomèneprimitif et le caractère le plus évident de la vie.En respirant, le monde aspire et absorbe en lui le vide.qu'il tire de l'infini '. Ainsi s'intro<strong>du</strong>it le vide dans le1. Arist., Phys., IV, 8, n. 9, ou 6, n. 7, suivant les éditions.2. Le ciel, le monde, n'est qu'une partie de l'univers : c'est celle oùrégne l'ordre et où se <strong>mont</strong>re plus ou moins la limite l'harmonie, lenombre, A xôepo;.3. Arist., Phys., IV, 6, n. 7 : "Eiruiiévai OCùTA rcp oùpavû ix TOûàmlpou irvcûu>a,TO; ci; àv àvanvéovci. H. Barthélémy Saint-Hilaire tra<strong>du</strong>it les mots soulignés par « l'action <strong>du</strong> souffle infini. >Hais si irvcûpa, souffle, désigne ici la fonction même de la respiration,cette fonction ne peut être attribuée qu'au monde vivant; or,il est contraire à la représentation <strong>pythagoricienne</strong> de donner aumonde fini une fonction infinie. Si l'on conserve le texte, il faut donnerà nve0u.cc ici le sens de celte sorte d'espace immense, sans limite,non pas dépouillé de toute réalité matérielle, mais n'en ayant qu'uneinsaisissable, impalpable, comme on se représente un souffle d'air.Tennemann, Hist. de la phil., I, p. 110, propose de lire : • ex TOû àmlpouicveôux. > L'air alors, nveûpca, serait attiré <strong>du</strong> sein de l'infini dansle corps <strong>du</strong> monde, et on aurait un sens satisfaisant. Il est vrai queStobée, en citant le passage d'Arislote, repro<strong>du</strong>it et confirme la leçonnveûp.»To;.Mais, dans un autre endroit {Ed., I, 19, p. 380, 382), il autorisela correction heureuse de Tennemann par cette citation : • Dansson premier livre sur la <strong>philosophie</strong> de Pythagore, Aristote écritque leciel est un ; que de l'infini sont intro<strong>du</strong>its en lui le temps, l'air et levide, qui détermine par une limite l'espace éten<strong>du</strong> qu'occupe chacun

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