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philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

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DES PYTHAGORICIENS. 147n'appartient ezclusivemcntà l'ordre <strong>du</strong> fini ou de l'infini :tout ce qui est est l'unité, le rapport, la synthèse <strong>du</strong> parfaitet del'irnparfait idéalement posés comme principes,mais qui n'ont d'existence réelle que dans l'être un quiles contient tous deux. Donc le mouvement ne peut,quoi qu'en dise Eudème,appartenir, dans l'ancienne doctrine<strong>pythagoricienne</strong> <strong>du</strong> moins, à l'ordre de l'imparfait.On pourrait tout au plus dire qu'il y penche, et encorele mouvement divin de l'âme et <strong>du</strong> ciel, semble contredirecette conséquence.Le feu central étant considéré comme immobile, ilreste donc dix sphères de mouvement circulaire. Dansl'opinion des anciens, le son n'est que la totalité desimpulsions de l'air, transmises <strong>du</strong> corps qui les imprimeà l'oreille qui les ressent. Ces impulsions ont des vitessesproportionnelles aux vitesses des corps qui ont mis l'airen mouvement. Ainsi les rapports des vitesses des corpsen mouvement sont identiques aux rapports des sons,et calculer les uns c'est avoir obtenu les autres. Cettethéorie fausse, mais encore suivie par Aristote dansdeux de ses ouvrages, est <strong>du</strong> pythagoricien Hippasus ' ;et quoi qu'il faille en penser, il est clair qu'elle con<strong>du</strong>ità établir entre l'astronomie et la musique, des rapportsintimes, et à en faire, comme disaient les pythagoriciens,deux sciences sœurs *.•Puisque les corps célestes se meuvent dans l'air, ilest clair qu'ils y pro<strong>du</strong>isent des impulsions, c'est-à-diredes sons; d'un autre côté les vitesses des corps célestessont différentes, donc ils pro<strong>du</strong>isent des sons différents,1. M. Martin, Étud. t. le Timée,\. I, p. 393.2. Plat., flep., VII, &30d.

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