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philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

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234 LES FRAGMENTS DE PHILOLAÛS.bas serait le centre, comme pour le haut, le point leplus haut serait encore le centre, et de même pour lesautres parties ; en effet, par rapport au centre chacundes points opposés est identique, à moins qu'on ne fassemouvoir le tout*.b. Le Premier Composé 1 , l'Un placé au milieu de lasphère s'appelle Hestia.il 1 , a. Philolaùs a mis le feu au milieu, au centre :c'est ce qu'il appelle la Hestia <strong>du</strong> Tout, la maison deJupiter et la mère des Dieux, l'autel, le lien, la mesurede la nature*. En outre il pose encore un second feu,1. Le texte est des plus obscurs : il semble que l'auteur a voulu direque, dans une sphère, l'opposition <strong>du</strong> haut et <strong>du</strong> bas est simplementrelative. Par rapport au centre, tous les points de la circonférence sontégalement en bas ; en sorte que pour le bas, le milieu est le vrai bas, l'extrêmebas, et de même pour le haut : telle est <strong>du</strong> moins l'interprétationde If. Boeckh, que j'ai adoptée dans ma tra<strong>du</strong>ction. M. Schaarschmidtobjecte qu'Aristote nie que les pythagoriciens aient connu l'opposition<strong>du</strong> haut et <strong>du</strong> bas dans le monde, et qu'ils n'ont soutenu que celle dedroite et de gauche. Boeckh avait cité un passage d'une XUVOVUTV) IIv-«avopnuév pro<strong>du</strong>it parSimplicius [Scholl. m Arittb, p. 492, f. 47), contrairei l'assertion d'Aristote ; et M. Schaarschmidt triomphe, parcequ'entre ces deux autorités, on ne peut pas balancer à qui accorder lapréférence. Mais si on relit le fragment avec attention, on voit que,pour l'auteur, il ne comprend pas l'opposition réelle <strong>du</strong> haut et <strong>du</strong>bas, et que cette distinction n'a pour lui qu'une valeur tout & fait relative.Quant i la contradiction de faire le monde éternel, et cependantd'en indiquer le commencement et d'en décrire le développement,on peut dire'qu'elle se retrouve dans presque tous les systèmes,qu'elle est inhérente au problème philosophique, parce qu'il est i peuprès également impossible de comprendre qu'il ait ou qu'il n'ait pascommencé, et qu'enfin on peut dire que cette description d'un commencementde l'éternel est faite eiSaoxaXla; •/ép lv > comme le dit Aristoteen parlant des pythagoriciens, ou comme le disait Pythagore luimême,XOT' iicivoiav (Stob., Eel.,1, 21, 6, p. 450).2. Té «pârov Sppoaeev. Fr. tiré de Stob., Ed., I, 21, 8, p. 468.3. Frsgm. tiré de Stob., Ed., I, 22, 1, p. 488.4. Aristt. {Deccelo, II, 13) dit que les pythagoriciens appelaient le

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