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philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

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HISTOIRE. " 249raison pure est le nombre 1, la science le nombre 2,l'opinion le nombre 3, la sensation le nombre 4, Platonn'est pas nommé. Âristote assistait à un mouvement,à un développement, ou plutôt à une décadence de l'écoleplatonicienne contre laquelle il lutta de toutes sesforces. La tendance mathématique, réglée et contenuedans l'esprit de Platon par le sens métaphysique, prédominaitdans des intelligences d'un rang inférieur etd'une trempe moins forte. Est-il étonnant qu'Aristote,devenu le chef d'une école opposée, ait enveloppé danssa critique l'école rivale tout entière, qu'il ait ren<strong>du</strong> lemaître responsable des excès ou des faiblesses de sesdisciples, et, ne surveillant pas assez sévèrement sa plume,ait quelquefois nommé Platon, quand il avait en vueles opinions de Speusippe et de Xénocrate * 1Car c'est en effet Platon qu'il nomme expressémentdans ce passage de la Métaphysique, où il signale entrePlaton et les pythagoriciens deux analogies et deux différences.Comme les pythagoriciens Platon fait de l'un,non pas un attribut de l'être, mais l'être même, la substance; et il fait des nombres les causes et les principesdes choses*. Il en diffère en séparant les nombres des1. I, 6, 987 b, 22.2. Met , I, 9, 991 b, 9 : Eloiv 4pt8u.oi Ta tUr,. Id., 1. 18 : 'H lésaàpi8u.6{. XIV, 2, 1088 b, 34 : Tov eiontixov àpi8u.ov. Id., 3, 1090 b, 35 :noioûat t«P XOTOV (le nombre mathématique) u.»Tatù TOù IIOXTIXOû xaltoù alefaiToù. Id., 6, 1093 b, 21 : OJx ol iv toïr, tt&saiv àptSuoi al-TIOI. Met., I, 9, 940 a, 30. Platon aussi admet et l'existence des nombresel celle des choses, et croit que les nombres sont les causes deschoses; et il appelle les nombres causes, vonroy;, et les choses ou nombressensibles, alotonroûc. Conf..Theophr., Met., 313,7.'Platon, enramenant lesétres à leurs principes, pourrait sembler touchera d'autrespoints; car il les ramène aux Idées, il ramène celles-ci eux nombres,

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